La Raquette à claquettes, 20 ans de diversité et de grivoiserie
Après son traditionnel banquet, samedi à Regina, le Rendez-vous fransaskois a accueilli sur scène le groupe La Raquette à claquettes qui fête cette année ses 20 ans.
La Raquette à claquettes, c’est une « bouillabaise culturelle » comme le disent leurs membres, tous venus de différentes régions du pays, soit une belle brochette de francophonie canadienne. Francis Marchildon est Fransaskois, Dave Lawlor, un Saskatchewanais anglophone d'origine irlandaise, Michel Lalonde est Franco-Ontarien d'origine, Gilles Groleau vient du Québec et Michel Chammartin du Manitoba. Ils ont regroupé leur talent par hasard, en terre fransaskoise, il y a 20 ans, pour ce qui devait être une aventure d'un soir...
En première partie du spectacle, le Franco-Albertain Roger Dallaire a diverti le public de contes et de chansons drôlement culturels, avec sa guitare, sa salopette et son accordéon, sans oublier sa parlure originale. Les musiciens lui ont succédé, sans toutefois laisser le musicien-conteur derrière, en l'invitant à partager avec eux quelques chansons au cours de la soirée. Un très bon spectacle devant « un public à cravate », agrémenté d'hommages à quelques disparus. La Raquette à claquettes a notamment fait un émouvant clin d'oeil au départ de Léon Marchildon (père de Francis) et souligné le travail d'Henri Poulin, en jouant une chanson écrite par ce dernier.
Mais au-delà des souvenirs ou de la tristesse, c'est dans un divertissement concentré que la soirée s'est déroulée, avec quelques rares danseurs timides qui se sont fait aller, et encore un peu plus, à la toute fin, sur l'habituelle chanson grivoise de rappel, Le curé, qui a suscité rires et sourires de fin de soirée.
Longue vie donc, à la Raquette à claquettes!
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