La présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy, a émis la déclaration suivante pour souligner les 40 ans de la Charte canadienne des droits et libertés :
« L’élément de la Charte qui a fait la différence la plus tangible pour la francophonie, c’est l’article 23. Avant 1982, il n’y avait pas d’écoles de langue française dans certaines provinces. Rien n’était acquis, y compris la survie même du français. Le droit à l’éducation en français en milieu minoritaire nous a donné la chance de changer tout cela.
Mais pour y parvenir, il a fallu se battre. Aujourd’hui, je rends hommage aux véritables héros de l’article 23 : ceux et celles qui ont lutté, souvent avec peu de ressources et la plupart du temps jusqu’en Cour suprême, pour faire respecter leurs droits. C’est grâce à ces militants et militantes qu’il existe aujourd’hui plus de 700 écoles en français dans nos communautés et que les parents ont obtenu la gestion scolaire.
Les quatre dernières décennies nous montrent que nous ne devons jamais, jamais prendre nos droits pour acquis. Rester vigilants et vigilantes, c’est mettre toutes les chances de notre côté pour un système d’éducation qui forme le leadership de notre francophonie, qui crée des milieux de vie en français dynamiques.
Au fur et à mesure que notre francophonie devient plus diversifiée, travaillons pour que les enfants d’expression française issus de l’immigration aient tous et toutes la même occasion que les premières générations de l’article 23 et aient accès à nos écoles. Travaillons pour une expérience éducative en français de la petite enfance au postsecondaire et tout au long de la vie ».
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