L’Association des parents fransaskois (APF) chapeaute plusieurs structures, telles que les Centres d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) et les Centres de ressources à la petite enfance (CREPE). Elle travaille avec les garderies familiales avec ou sans permis et les prématernelles du CÉF. « Plus il y a d’organismes qui s’impliquent, chacun avec ses compétences, meilleur sera l’appui », affirme Hind Ramy. Par ce biais et surtout grâce aux CPE, l’APF propose ses services, notamment les groupes de jeux. Ceux-ci permettent de favoriser le développement global de l’enfant. Chaque expérience d’apprentissage touche plusieurs aspects de développement, qui sont reliés, voire indissociables.
Ces groupes de jeux, proposés dans les communautés francophones à raison d’une session par semaine pour un total de 20 sessions par année, sont animés par des éducatrices. Les enfants, mais aussi les parents, les grands-parents ou les tuteurs légaux bénéficient de ces sessions.
Les groupes de jeux ont un double objectif. Proposer une programmation éducative aux enfants avec des thématiques diverses, et offrir des ressources aux parents en termes de comportement de l’enfant ou de bonne santé.
La programmation de 0 à 5 ans favorise la littératie, la francisation, la promotion de la santé et une alimentation saine.
Un outil de développement linguistique et social
Les parents anglophones des familles exogames peuvent bénéficier des groupes de jeux et apprendre le français au même rythme que leur enfant. L’apprentissage de la langue est ainsi rendu plus accessible et permet la pratique du français à la maison.
L’apprentissage est basé sur des activités ludiques, car le jeu favorise l’apprentissage, et c’est une transition naturelle vers l’école.
Plus les parents s’impliquent dans l’apprentissage de leur enfant, plus le réseau social, surtout dans les petites communautés, se développe. Cela permet au groupe francophone de renforcer son sentiment d’appartenance.