Sébastien Németh (EV) / 8 octobre 2015 / Catégories: 2015, CSF - Conseil scolaire fransaskois, Éducation, Écoles fransaskoises Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire Jean de Dieu Ndayahundwa Photo : archives l’Eau vive REGINA - Moins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué. Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), qui avait provoqué l’AGE d’août dernier, vient de sortir un communiqué critiquant à nouveau la gestion du Conseil. Le président du CSF, Arthur Denis, avait conclu la rencontre du mois d’août en invitant les parents à utiliser les mécanismes de consulation disponibles pour maintenir un dialogue. À entendre Jean de Dieu Ndayahundwa, l’un des membres du CPIP, Il semble que le collectif de parents ne tienne pas à profiter de cette perche tendue. « Nous n’avons rien à discuter avec le Conseil scolaire fransaskois. Nous avons vu qu’il ne maîtrisait pas les dossiers! » Six semaines après une AGE qui n’avait débouché sur rien, les doléances du CPIP restent immuables. Dans son communiqué intitulé « le système éducatif fransaskois à la dérive », le collectif parental reprend les reproches qu’il fait depuis des mois au CSF : absence de plan de redressement malgré la dette accumulée, manque d’actions pour maintenir les enfants dans le système scolaire francophone ou encore manque de fermeté par rapport au gouvernement. « Il y a un sous-financement mais aussi de mauvaises décisions. » affirme Jean de Dieu Ndayahundwa qui promet que des actions seront entreprises sans pour autant préciser lesquelles. « Nous explorons diverses pistes. Les recours judiciaires font partie des scénarios possibles. D’ici quelques jours, nous dévoilerons nos options mais nous cherchons aussi à mobiliser plus de personnes sur ce dossier. » Le CPIP va-t-il lancer des procédures contre le gouvernement? Contre le Conseil scolaire? « Il ne faut rien attendre du pouvoir. C’est à nous d’aller défendre nos droits. Les francophones ne comptent pas dans l’électorat, le gouvernement apporte une aide seulement s’il y est contraint », confie un membre du collectif. Depuis l’AGE du 26 août, les deux parties n’ont en tout cas établi aucun contact, et selon les parents, le CSF n’a entamé aucune démarche pour répondre à leurs revendications. Interrogé sur ces questions, le CSF n’a pas souhaité commenter. Imprimer 27343 Noter cet article: Pas de note
Deux ans pour appliquer la Loi sur les langues officielles Deux ans pour appliquer la Loi sur les langues officielles Après l’adoption de la Loi sur les langues officielles modernisée, la ministre Ginette Petitpas Taylor n’a pas encore identifié de priorités ni d’échéance dans l’application de sa loi. Le travail devrait commencer cet été.
Droits linguistiques : où s’en va la Cour suprême du Canada ? Droits linguistiques : où s’en va la Cour suprême du Canada ? Les juges doivent-ils interpréter la Charte canadienne des droits et libertés de façon large et libérale ou restrictive ?
Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23 Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23 Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français. Lire la suite
Le combat d'André Poulin-Denis pour la survivance du français hors Québec Le combat d'André Poulin-Denis pour la survivance du français hors Québec Pour le juriste fransaskois André Poulin-Denis, « Faire partie d’une communauté linguistique en milieu minoritaire, c’est merveilleux. Ça crée un sentiment... Lire la suite
Flou artistique entourant la modernisation de la Loi sur les langues officielles Flou artistique entourant la modernisation de la Loi sur les langues officielles La ministre du Développement économique et des Langues officielles, Mélanie Joly, a laissé présager un «projet de modernisation» de l’encadrement des langues... Lire la suite