Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Rencontre de travail - Le ministre camerounais de l'Emploi et de la Formation professionnelle M. Zachary Perevet et l'ambassadeur du Canada au Cameroun, S.E. Jean-Pierre Lavoie (au centre), Francis Kasongo (à droite)
Photo: Collège Mathieu (2016)
Le Collège Mathieu  est une institution d’éducation postsecondaire en pleine croissance, tant au niveau académique que celui de l’expansion avec deux campus en développement à Saskatoon et à Regina. Du 19 au 30 janvier 2016, ses dirigeants ont participé à une mission de recrutement international organisée par l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC) dont l’institution presque centenaire est membre depuis le 1er avril 2015.

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.

Plus de 1500 personnes, dont des élèves, parents, proviseurs d’écoles et conseillers pédagogiques, ont donc eu l’occasion de découvrir les possibilités et les démarches à suivre pour étudier dans l’Ouest canadien en français, en venant visiter les salons de l’Éducation.

La mission valait-elle la peine?

Cette mission a bénéficié d’un appui financier, à travers l’ACUFC, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI), dans le cadre de sa stratégie pour accroître la mobilité des étudiants et l’immigration francophone, et pour promouvoir l’éducation postsecondaire canadienne à l’étranger, notamment en Afrique. Il sied de mentionner que toutes les institutions ayant fait partie de la mission, huit universités et 4 collèges, sont de la francophonie canadienne en situation minoritaire, autrement dit, hors du Québec.

Sachant que dans la plupart des cas, pour certains pays francophones, lorsqu’il s’agit d’études en français au Canada, le premier réflexe demeure au bénéfice du Québec. Il est donc de plus en plus important de faire connaître les institutions postsecondaires francophones hors Québec à l’international avec la plus-value de pouvoir étudier en français dans un contexte anglo-dominant qui facilite l’apprentissage de l’anglais comme langue seconde.

Les institutions postsecondaires fransaskoises, dont le Collège Mathieu, ne doivent pas faire exception dans l’optique d’attirer les étudiants internationaux. Ayant un bassin de plus 150 étudiants admis à ses cinq programmes crédités, une résidence, une désignation récemment obtenue du ministère de tutelle et une règlementation au niveau du visa et du permis d’études permettant aux étudiants étrangers de travailler 20 heures hors campus en Saskatchewan, il est permis d’affirmer qu’étudier, s’épanouir et vivre la francophonie canadienne en situation moins nombreuse pour de potentiels étudiants étrangers, n’est pas chimérique

Outre les activités de promotion et de recrutement, des rencontres avec différentes structures ont permis d’établir des contacts positifs qui pourraient, à terme, permettre l’établissement de solides partenariats aussi bien au niveau de la formation créditée que celle sur mesure visant, entre autres, le perfectionnement professionnel.

Ne dit-on pas que celui qui ne sème rien ne récolte également rien? Le volet international est donc dans la visée du Collège Mathieu, comme c’est le cas de presque toutes les institutions postsecondaires canadiennes, surtout francophones hors Québec. Attirer l’immigration ou les étudiants internationaux francophones en Saskatchewan exige une bonne connaissance, par ces derniers, des possibilités au niveau de l’éducation, de l’emploi et de l’intégration dans la fransaskoisie.  Ces démarches sont bénéfiques pour la province qui cherche activement une main d’œuvre qualifiée afin de combler la pénurie de travailleurs dans le but de maintenir sa compétitivité économique. Il fallait, et il faut, aller vers cette clientèle  et nourrir son intérêt pour venir étudier au Collège Mathieu.


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