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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en...
2 janvier 2019 Frédéric Frédéric Dupré 42298 Archives, 2018, Mon métier, ma passion André Magnan : professeur-chercheur fransaskois André Magnan Ph.D. André Magnan, directeur associé de la Cité universitaire francophone de Regina Photo: Frédéric Dupré André Magnan est originaire de Saint-Albert en Alberta. À 7 ans, ses parents déménagent toute la famille à Saskatoon. C’est probablement grâce à ce déménagement qu’il conservera sa langue maternelle, le français. En Alberta, il fréquentait une école d’immersion, ce qui facilitait l’usage de l’anglais par lui et ses frères et soeurs. Bien que ce ne soit pas la principale raison de leur déménagement, l’usage du français et sa vitalité étaient très importants pour ses parents tous deux francophones. Son père, Denis Magnan, sera de premières luttes pour l’obtention de la gestion scolaire. Il s’engagera politiquement pour la défense de la communauté, il occupera d’ailleurs la présidence de l’ACFC (prédécesseur de l’Assemblée communautaire fransaskoise) de 1991 à 1995. André Magnan poursuit ses études universitaires en sciences à Saskatoon, souhaitant devenir médecin, mais sans succès. Il se dirigera en sciences sociales et il poursuivra vers le doctorat en sociologie de l’agroalimentaire à l’Université de Toronto. Pour se rapprocher de sa famille, il revient à Regina terminer son doctorat avant de décrocher un poste au Département de sociologie de l’Université de Regina en 2008. Il s’intéresse aux questions liées aux organismes génétiquement modifiés, à la gestion du commerce du grain dans les prairies avant de poursuivre un programme de recherche sur l’accaparement des terres par de grands investisseurs, la « financiarisation » de l’agriculture. André Magnan a été nommé en juillet 2018 directeur adjoint de La Cité universitaire francophone, il est aussi responsable du Centre canadien de recherche sur les francophonies canadiennes. C’est la première fois qu’il travaille dans un environnement en français de toute sa carrière, un facteur important dans son choix pour accepter ce nouveau poste. Dans sa vie personnelle, en plus de s’occuper de ses trois enfants avec sa conjointe, il est membre depuis plusieurs années de la chorale de l’université. Partager Imprimer