Petite enfance 7 octobre 2021 Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon
5 octobre Jeunesse Marguerite Tölgyesi, la nouvelle présidence de la FJCF Bientôt huit ans après ses débuts dans l’associatif et la politique avec le comité Jeunesse Franco-Yukon (JeFY), Marguerite Tölgyesi...
Prince Albert Prince Albert, une « communauté qui a de l’avenir » selon le nouveau directeur de la SCFPA
Le Rendez-vous fransaskois est de retour en 2021 Le Rendez-vous fransaskois a été au cœur des discussions de l’ADC, avec notamment la décision de rendre l’événement virtuel en raison...
Journées du patrimoine: le lys des Prairies à l'époque victorienne La 16e édition des Journées du patrimoine, intitulée L'éclosion du Lys des prairies et portait sur la création de la...
Shawn Jobin se rapproche de ses rêves Le 24 septembre, l’artiste Shawn Jobin a lancé son deuxième album intitulé Distance.
Après cinquante ans, le multiculturalisme canadien a toujours ses limites Le 8 octobre 1971, le gouvernement canadien adoptait sa toute première politique affirmant le multiculturalisme du pays. Retour sur les 50...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21352 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer