12 mai La vie des élèves Les jeunes orateurs à la barre de la Journée du droit Les jeunes Fransaskois ont été invités à débattre de ces questions épineuses lors de la Journée du droit 2021 le 30 avril.
Les Éditions de la nouvelle plume quatre fois honorées Quatre livres publiés aux Éditions de la nouvelle plume (ÉNP) ont été sélectionnés pour le Prix du livre français 2021 des Saskatchewan Books...
Festival folk de Regina: Quand la musique est bonne Fraîchement arrivée à la barre de la direction artistique du Festival folk de Regina, Amber Goodwyn entame une nouvelle phase d’une...
Un plus pour les francophones dans le Recensement 2021 Le recensement de 2021 pourrait mener à davantage d’écoles et de services gouvernementaux fédéraux pour les minorités linguistiques.
La fièvre du bingo s’empare des Fransaskois Depuis le début de la pandémie, les activités de bingo en ligne organisés par les organismes fransaskois font fureur depuis...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21387 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer