4 février Écoles fransaskoises La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école...
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou...
Biden renforce « Buy America » : le Canada en a vu d’autres Les mesures protectionnistes américaines de Joe Biden n’inquiètent pas les observateurs canadiens outre mesure.
Le temps qui passe… Depuis le début de l’humanité, on observe le temps, et on continue de le ressentir durant la pandémie et après.
École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie
24 janvier 2024 Frédéric Frédéric Dupré 6089 L'Apostrophe Évidemment, nous le savions déjà Parfois, l’avenir est écrit dans le ciel, mais nous détournons le regard. Parfois, les résultats du diagnostic sont facilement prévisibles, mais nous évitons notre médecin. Nous appréhendons les conséquences de nos actes, nous nous enfonçons la tête dans le sable en espérant que le temps fera disparaître l’inévitable, mais évidemment, rien ne peut effacer le passé, ni diminuer l’impact sur nos vies des gestes posés. Évidemment, les crises qui affligent aujourd’hui notre société ont leurs racines dans nos actes ou laissez-faire passés. Il y a rarement de doutes sur l’origine des maux qui nous affligent. Les causes des crises sociales ou économiques sont connues. Certes, certains débattront, sur fond idéologique, de ces causes. D’autres refuseront toutes formes de responsabilité. Évidemment, personne ne voudra en prendre le blâme. Regardons quelques exemples d’actualité : la crise du logement qui frappe notre pays, était prévisible et évitable : le secteur immobilier est la chasse gardée du secteur privé et le champ de prédilection des investisseurs, et c’est bien pour quoi peu de logements abordables sont bâtis. Les catastrophes environnementales dues au réchauffement climatique étaient anticipées depuis plusieurs décennies : l’industrie pétrolière et ses acolytes mènent des campagnes sophistiquées pour éviter la transition énergétique. La perpétuation de la violence à l’encontre des plus vulnérables et des plus marginalisés de la société se perpétue : le racisme, la misogynie ou la discrimination sont encore sur les lèvres de certains politiciens. La montée du fascisme et des régimes autoritaires semble être en corrélation avec la perpétuation du modèle économique néolibéral qui mène à l’appauvrissement économique et l’exclusion sociale de pans importants de la population. Évidemment, il n’y a rien de surprenant à voir ces problèmes se perpétuer et même s’amplifier. Leurs causes sont profondément ancrées dans nos pratiques, nos croyances dominantes. Malheureusement, ces crises auront des effets systémiques accélérés. L’humanité n’est ni suicidaire ni idiote, mais elle est composée d’individus et d’organisations ayant plus ou moins de pouvoir, avec plus ou moins de sens éthique et agissant plus ou moins pour leurs seuls intérêts personnels. Des crises de plus en plus graves éclateront pour éclairer les failles de notre pensée, de nos gestes et de nos paroles, jusqu’au jour où, évidemment, nous finirons par comprendre et changer nos pratiques et nos croyances. Partager Imprimer