Immigration 3 novembre 2020 Immigration francophone : passer des demi-mesures à une véritable stratégie
1 novembre Postsecondaire Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale? La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean...
Un Festival Cinergie sur petit écran Pour sa 15e édition, le Festival international du film francophone Cinergie a dû s’adapter à la situation exceptionnelle de la pandémie....
Visite au jardin de Rita Villeneuve On récolte ce que l'on sème Rita Villeneuve est une Fransaskoise pleine d’énergie qui loue depuis 3 ans un jardin maraîcher à Spruce Home, au nord de Prince Albert....
Les attentes de la communauté fransaskoise à l’égard du nouveau gouvernement Après la victoire écrasante du Parti saskatchewanais aux élections provinciales, des intervenants de la communauté fransaskoise souhaitent...
Entrer par la grande porte au Musée d'art MacKenzie REGINA - Au cours de l’automne, le Musée d’art MacKenzie de Regina offre une toute nouvelle programmation dans les deux langues...
5 juillet 2018 Laurent Desrosiers 21560 Les timbrés These Immortal Chaplains These Immortal Chaplains La revue Columbia de février 2018, revue distribuée par le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb à tous les membres de l’Ordre colombien, soulignait le 75e anniversaire du sacrifice suprême de quatre chapelains (ou aumôniers) de l’armée américaine : l’abbé John Washington, le révérend George Fox, le révérend Clark Poling, et le rabbin Alexander Goode. Le 3 février 1943, le USAT Dorchester voguait dans les eaux glaciales de l’Atlantique infestées de sous-marins allemands. Soudain, une torpille a atteint le navire près des moteurs. Ce navire, qui transportait 900 passagers afin d’établir une base militaire au Groenland, a sombré en moins de 20 minutes. 670 personnes ont péri. Un survivant a témoigné : « j’entendais le cri des hommes, des geignements, des prières. Je pouvais entendre les chapelains prêchant le courage. Leurs voix étaient la seule chose qui m’a permis de continuer. » Après avoir aidé à distribuer tous les gilets de sauvetage, en donnant même leurs propres gilets, ces courageux chapelains sont demeurés sur le pont, se tenant les bras enlacés, chantant des cantiques pendant que le navire glissait sous les eaux glaciales de l’Atlantique. Ils sont ainsi devenus les Chapelains immortels (« The Immortal Chaplains »). Ces quatre chapelains sont issus de milieux variés et se sont enrôlés à la suite de la tragédie de Pearl Harbor. Ils se sont rencontrés à l’Army Chaplains School, de l’université Harvard. L’abbé John Washington avait été nommé prêtre pour le diocèse du New Jersey en 1935. Le révérend George Fox avait été médecin pendant la guerre 1914-1918 et ministre méthodiste à l’université de Boston en 1934. Le révérend Clark Poling a, quant à lui, poursuivi ses études au Divinity School de l’université Yale. Finalement, à la même période, le rabbin Alexander Goode avait complété un doctorat en études arabiques et voulait établir un accord entre les Juifs et les Arabes. La nouvelle de la perte du USAT Dorchester a traversé les États-Unis comme une trainée de poudre. Les quatre chapelains ont reçu toutes les décorations posthumes les plus prestigieuses qui leur étaient dues. En 1948, un timbre a été créé en leur honneur avec l’inscription These Immortal Chaplains... En 1961, le Congrès américain a autorisé, une seule fois, la création de la médaille posthume Special Medal for Heroism accordée aux membres de leurs familles. Les années s’écoulent, mais ces quatre héros ne sont pas oubliés. En 1988, le Congrès américain a décrété que le 3 février sera la fête annuelle titrée : The Four Chaplains Day. Aujourd’hui encore, plusieurs monuments, chapelles, œuvres d’art ainsi que les verrières du Pentagone et de West Point commémorent la foi en action de ces quatre chapelains. Partager Imprimer