Juridique 29 juin 2020 Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême
28 juin Histoire et patrimoine Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la... L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de...
Spectacle de Ponteix pour la Saint-Jean devant un stationnement à Regina Les spectacles drive-in, nouvelle formule en temps de pandémie? REGINA - L’Association canadienne-française de Regina a fêté la Saint-Jean-Baptiste sous une nouvelle formule, consacrant la première...
Décès d'Henri Loiselle, le fermier chantant La voix chaude du baryton fransaskois Henri Loiselle ne résonnera plus que dans les souvenirs des nombreuses personnes qui ont eu le plaisir...
Ces artistes autochtones qui voulaient changer le monde Ils étaient sept artistes autochtones qui demandaient que leur travail soit reconnu à juste titre. À l’occasion de la Journée nationale des...
Débat en français des aspirants chefs au PCC : Molière amoché Dans le débat en français des candidats à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC) qui a eu lieu le soir du 17 juin, le...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21482 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer