18 avril Santé Carton vert pour une aînée de Ponteix PONTEIX - Vert si tout va bien, rouge quand on a besoin d’aide. À Ponteix, la couleur affichée derrière la fenêtre d’Annette Labelle...
Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ? Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de...
Regard d’un sociologue sur Pâques à l’ère moderne Le chocolat a pris le dessus sur le jeûne du Vendredi saint et la messe dominicale, mais le congé pascal n’a pas forcément perdu toute sa...
Entretien avec Claude Flamand, docteur épidémiologiste et chercheur à... Le COVID-19 : des éléments de réponses Claude Flamand, docteur épidémiologiste et chercheur à l’Institut Pasteur, répond aux questions du journal La Liberté sur le nouveau...
La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par...
2 janvier 2019 Frédéric Frédéric Dupré 42446 Archives, 2018, Mon métier, ma passion André Magnan : professeur-chercheur fransaskois André Magnan Ph.D. André Magnan, directeur associé de la Cité universitaire francophone de Regina Photo: Frédéric Dupré André Magnan est originaire de Saint-Albert en Alberta. À 7 ans, ses parents déménagent toute la famille à Saskatoon. C’est probablement grâce à ce déménagement qu’il conservera sa langue maternelle, le français. En Alberta, il fréquentait une école d’immersion, ce qui facilitait l’usage de l’anglais par lui et ses frères et soeurs. Bien que ce ne soit pas la principale raison de leur déménagement, l’usage du français et sa vitalité étaient très importants pour ses parents tous deux francophones. Son père, Denis Magnan, sera de premières luttes pour l’obtention de la gestion scolaire. Il s’engagera politiquement pour la défense de la communauté, il occupera d’ailleurs la présidence de l’ACFC (prédécesseur de l’Assemblée communautaire fransaskoise) de 1991 à 1995. André Magnan poursuit ses études universitaires en sciences à Saskatoon, souhaitant devenir médecin, mais sans succès. Il se dirigera en sciences sociales et il poursuivra vers le doctorat en sociologie de l’agroalimentaire à l’Université de Toronto. Pour se rapprocher de sa famille, il revient à Regina terminer son doctorat avant de décrocher un poste au Département de sociologie de l’Université de Regina en 2008. Il s’intéresse aux questions liées aux organismes génétiquement modifiés, à la gestion du commerce du grain dans les prairies avant de poursuivre un programme de recherche sur l’accaparement des terres par de grands investisseurs, la « financiarisation » de l’agriculture. André Magnan a été nommé en juillet 2018 directeur adjoint de La Cité universitaire francophone, il est aussi responsable du Centre canadien de recherche sur les francophonies canadiennes. C’est la première fois qu’il travaille dans un environnement en français de toute sa carrière, un facteur important dans son choix pour accepter ce nouveau poste. Dans sa vie personnelle, en plus de s’occuper de ses trois enfants avec sa conjointe, il est membre depuis plusieurs années de la chorale de l’université. Partager Imprimer