24 janvier Communautaire Une formation offerte par l'Association des parents fransaskois Pour une gouvernance plus efficace et transparente Comment décider, collaborer, agir et contribuer au sein d’un conseil d’administration? Telles sont les questions auxquelles...
Un nouveau programme de financement administré par la FCCF PassepART rapproche les jeunes de l'art et la culture PassepART, le programme de microfinancement fédéral administré par la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), permettra à plusieurs...
Tenue du Parlement jeunesse national à Ottawa Des jeunes Fransaskois au cœur du Sénat Le Parlement jeunesse pancanadien (PJP) a réuni du 8 au 12 janvier à Ottawa plus d’une centaine de jeunes francophones venus des quatre...
Rencontre avec l'artiste de Saskatoon Départ prometteur pour les toiles oniriques d’Annie Bérubé SASKATOON - Annie Bérubé a peint six grandes toiles à l’esthétique onirique et rétrofuturiste dans les mois précédant et succédant le...
La francophonie canadienne en 2020 : De l’indignation à l’espoir Deux-mille-vingt a commencé sur une note un peu sèche. La Bibliothèque municipale de Toronto voulait retirer des dizaines de milliers de titres en...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21568 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer