Réjean Paulin 19 novembre 2019 Une francophonie en déclin? Pas sûr. Deux visions de la Francophonie se côtoient. L’une évoque l’avenir d’un Québec en évolution à côté des minorités en perdition. L’autre croit toujours en la force d’un français épanoui partout au Canada.
18 novembre Cinéma Soirée cinéma-causerie au Royal Saskatchewan Museum REGINA - Dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, l’Association canadienne-française de Regina a organisé...
Les artistes visuels francophones de l'Ouest sous-représentés à l’étranger ? Les artistes visuels francophones de l’Ouest canadien manquent-ils de visibilité et de place dans les événements internationaux?
Jacque Poulin-Denis : Une course à contre-courant REGINA - Le chorégraphe et scénographe fransaskois Jacques Poulin-Denis était de passage en Saskatchewan pour présenter sa nouvelle œuvre Running...
Ces jeunes qui changent le monde Changer le monde pour le sauver est un énorme défi. Il y a urgence. Et puisque « les fils repus du XXe siècle » ne bougent...
La co-cathédrale de Gravelbourg célébrée Cent bougies pour Notre-Dame-de-l’Assomption GRAVELBOURG - Un sentiment de nostalgie et de fierté était palpable à Gravelbourg les samedi 2 et dimanche 3 novembre. La co-cathédrale...
26 novembre 2015 Laurent Desrosiers 38732 2015, Les timbrés Le Dorchester, première locomotive du Canada La première compagnie de chemins de fer au Canada a été fondée en 1832 par Peter McGill, président de la Banque de Montréal, Jason B. Pearce, un américain prisonnier de la guerre de 1812 demeuré à St-Jean-sur-le-Richelieu après sa libération, et le brasseur John Molson. On croyait qu'un chemin de fer entre Montréal et le Lac Champlain faciliterait le transport vers New York. Leur compagnie est baptisée The Champlain & St. Lawrence Railroad. Leur locomotive, une 0-4-0 vient d'Angleterre. Les quatre wagons à passagers sont achetés aux États-Unis. Les wagons plats et à bagages sont construits à Montréal. Les premiers rails sont des poutres de bois de 6 pouces sur 6 boulonnées bout à bout avec la face supérieure laminée avec du métal. La première voie reliait La Prairie et St-Denis, une distance de 12 km à vol d'oiseau. Le premier conducteur est venu d'Angleterre avec l'engin à vapeur, le Dorchester. Son contrat ne s'appliquait pas au Canada, alors il retourne en Angleterre après une initiation incomplète du nouvel opérateur. Les premières courses expérimentales du Dorchester se font la nuit au clair de lune afin de ne pas effrayer le public. N'était-ce pas un monstre métallique qui crachait cendres, vapeur et fumée? Ce n'était pas sans aventure. L'inauguration de la petite voie ferrée a eu lieu en juillet 1936. La petite locomotive ne pouvait tirer que deux wagons. Le surplus de la foule a accompagné le train à bord de wagons tirés par des chevaux. La locomotive à subi des dommages à cause d'un manque d'eau pour la chaudière à vapeur. Il a fallut 2 heures pour parcourir les 12 km. Mais c'était grande fête et tout le monde voulait en faire partie. Même Louis-Joseph Papineau y était. L'année suivante (1837) il a fuit le Canada parce qu'on avait mis un prix sur sa tête pour avoir instigué la Rébellion des patriotes. En 1986, Poste Canada a émis un jeu de quatre timbres pour souligner le 150e anniversaire d'inauguration de la première ligne de chemins de fer au Canada. Évidemment le Dorchester est à l'honneur. Les trois autres locomotives sont le Toronto 4-4-0, le Samson 0-6-0 et le Adam Brown 4-4-0. Les nombres qui accompagnent le nom de chaque locomotive déterminent le nombre de roues de chacune d'elles. Si vous voulez en savoir plus long sur le Dorchester, l'humble pionnier des locomotives à vapeur au Canada, vous pouvez en lire d'avantage dans l'Eau vive, éditions du 20 novembre 1985 et du 29 janvier 1986 sous le titre "Avec eux, une nation est née". Partager Imprimer