31 mars Juridique Mélanie Joly et la modernisation de la Loi sur les langues officielles Entretien avec la ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, suite à son dépôt, 11 mars 2019,...
Memento mori : une aventure dans l’inconnu La structure était construite en pierre et elle ressemblait à un igloo sauf que l’entrée était beaucoup plus longue et avait la forme de la...
La santé mentale et les préjugés Le scientifique Albert Einstein, comme il l’a dit si bien : « Quelle triste époque où il est plus facile de désintégrer un...
La consultation a bien meilleur goût… L'aide fédérale aux médias oublie la presse minoritaire Dans le dernier budget fédéral, on annonçait un programme de crédit d’impôt pour les médias écrits. À nulle part dans ce programme et ses...
Érik Tremblay à la barre de la Coopérative des publications fransaskoises Un nouveau chapitre pour l'Eau vive REGINA - Le conseil d’administration de la Coopérative des publications fransaskoises engage ce printemps un tournant majeur pour le...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21615 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer