14 février Chronique environnement Gardons la tête froide ! Le mercredi 6 février à Saskatoon, une température de - 42,6°C battait le record pourtant vieux de 112 ans selon...
La Cité universitaire francophone : un nouveau nom pour l'édifice REGINA - Le Language Institute Building sera renommé La Cité. Le lancement officiel devrait avoir lieu lors de la rentrée 2019.
Jerry's Emporium récompensé pour son intégration des immigrants Une entreprise fransaskoise à l’honneur au Annual Diversity Awards SASKATOON - L'entreprise Jerry’s Emporium s'est une fois de plus démarquée au gala des Prix de la diversité,...
Patrimoine et archives Quand on fouille, on trouve ! Coup d'oeil sur les personnes et organismes qui oeuvrent à la préservation de la mémoire des diverses communautés francophones.
Disparition des sentinelles des Prairies Mutation du modèle de distribution agricole Leur présence majestueuse, se découpant sur l’horizon des plaines, leur a valu le surnom de sentinelles des Prairies. Symbole visuel de...
5 décembre 2020 Dominique Liboiron 26142 2020, Aventure et plein air, Sport La chasse au chevreuil influencée par deux maladies La Saskatchewan est reconnue comme l’une des meilleures destinations de chasse au chevreuil en Amérique du Nord. Pour les Fransaskois qui pratiquent ce sport d’automne, des maladies chez l’être humain et chez le gibier ont influencé la saison de chasse cette année et auront un impact jusqu’à l’année prochaine. Grâce à notre abondance de chevreuils aux panaches formidables, la Saskatchewan attire en temps normal de nombreux chasseurs d’autres pays, la grande majorité d’entre eux venant des États-Unis. Toutefois, l’explosion de COVID-19 a entraîné la fermeture de la frontière et les chasseurs américains n’ont pas pu venir. Les chasseurs fransaskois ont donc moins de concurrence en 2020 dans le nord de la province, là où les Américains ont normalement le droit de chasser. La population de chevreuils matures ayant été préservée cette année, il se pourrait que les chasseurs fransaskois trouvent un plus grand nombre de trophées que d’habitude en 2021. Mais l’hiver aura le dernier mot, car les grands mâles perdent beaucoup de poids au cours de la période de rut au mois de novembre et survivent plus difficilement au début d’un hiver rigoureux tel que celui-ci. Risque mortel Une autre maladie que la COVID-19 cause des inquiétudes, risquant de réduire non seulement la population de chevreuils, mais d’autres cervidés. Les gens qui consomment la viande d’animaux infectés peuvent même en tomber malades. La maladie en question porte deux noms : l'encéphalopathie des cervidés, ou la maladie du dépérissement chronique (en anglais, chronic wasting disease). Elle se classe dans la même famille que la maladie de la vache folle, bien connue en Saskatchewan en conséquence de son impact sur l’industrie du bétail. À date, aucun cas d’encéphalopathie n’a été détecté chez un être humain. Cependant, des recherches menées auprès de singes qui ont mangé de la viande contaminée suggèrent que la transmission est possible. L'encéphalopathie des cervidés existe chez les chevreuils, les originaux, les wapitis et les caribous. Entre autres, l’animal porteur de la maladie perd énormément de poids, manque de coordination dans ses mouvements et bave beaucoup. Certains individus sont malgré tout asymptomatiques. L'encéphalopathie est mortelle et il n’existe aucun traitement. Il est donc probable que la maladie continue de se répandre. Le centre et l’ouest de la zone agricole de la province observent le plus grand nombre de cas avec une concentration marquée autour du lac Diefenbaker et de la rivière Saskatchewan Sud en allant vers l’Alberta. Les cerfs mulets sont les plus touchés. Les autorités recommandent de faire tester les cervidés que les chasseurs abattent et de suivre les consignes de boucherie. Vous trouverez plus d’information sur saskatchewan.ca/CWD. Partager Imprimer