31 janvier Juridique Un Fransaskois sur le comité d'experts Ouverture du Programme de contestation judiciaire Le Programme de contestation judiciaire en matière de droits linguistiques et droits à l’égalité est maintenant ouvert et les demandes de...
Surprise aux Communes : Un premier discours interprété en langue autochtone Les règles adoptées et la mécanique en place, le député Robert Falcon-Ouellette n’a pas attendu, pour faire le premier discours en langue...
Des Fransaskois partagent des conseils de voyage Afin de vous faire épargner de l’argent et d’augmenter la qualité de votre prochain petit séjour ou grande odyssée, voici des conseils...
Le théâtre Oskana annule le reste de sa saison REGINA - Le théâtre Oskana fondé en 1990 traverse une nouvelle période difficile. Son directeur artistique et dramaturge de renom, Laurier...
Ponteix : un nouveau vidéoclip tourné à St-Denis Le 25 janvier, le groupe fransaskois Ponteix a lancé un vidéoclip qui nous présente une chanson de son prochain CD. Les scènes ont presque toutes...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21628 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer