7 décembre Francophonie Coup dur pour la francophonie des Amériques Le nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec a choisi de ne pas respecter la recommandation du conseil d’administration du...
Cabaret littéraire à Saskatoon : Lancement du 4e numéro d'À ciel ouvert SASKATOON - Le 30 novembre, les amoureux de la littérature francophone se sont donnés rendez-vous à Saskatoon à l’occasion du lancement du...
Vos jeunes font-ils au moins 60 minutes d’activité physique par jour ? Les deux tiers des enfants canadiens n’atteignent pas un niveau acceptable de littératie physique. Pourtant, l’activité physique a des...
La résistance s'organise La communauté fransaskoise démontre sa solidarité avec les Franco-ontariens REGINA - Une cinquantaine de personnes ont répondu à l'appel de l'Association communautaire fransaskoise et ont marché devant le parlement...
Les nouveaux habits de la francophobie au Canada Dix-neuf universitaires de la francophonie canadienne signent un texte d'opinion : les prises de position récentes, en Ontario comme au...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21634 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer