9 novembre En quelques mots Il y a cent ans, la grippe espagnole frappait la planète La grippe espagnole qui fera entre 50 et 100 millions de morts en deux ans. C’est dans le comté de Haskell, au Kansas, au début de...
Rendez-vous fransaskois 2018 Rapports sur l'état de santé des organismes provinciaux SASKATOON - Le dimanche 4 novembre, dans le cadre du Rendez-vous fransaskois 2018, les différents organismes provinciaux francophones ont eu...
Rendez-vous fransaskois 2018 Un plaidoyer pour une Fransaskoisie unie et forte Saskatoon - Du 2 au 4 novembre 2018, avait lieu à l’hôtel Hilton Garden Inn, l’édition 2018 des Rendez-Vous fransaskois où se sont...
Débat : Quelles attentes à l’endroit des immigrants francophones ? Dans le cadre de la Semaine nationale de l'immigration francophone, La Cité universitaire francophone et le journal l'Eau vive vous...
Visite à Saskatoon du consul général de France à Vancouver SASKATOON - Le mercredi 17 octobre dernier au Rendez-Vous Francophone de Saskatoon, le consul général de France à Vancouver, Philippe Sutter, a...
16 avril 2015 Jean-Pierre Picard (EV) 34187 Éditorial, Éducation, Écoles fransaskoises, Écoles d'immersion, Opinion Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises Le 27 mars dernier, le Forum local du Français pour l’avenir rassemblait plus de 200 jeunes de la 10e à la 12e années de cinq écoles d’immersion de Saskatoon. Organisé par le Collège Mathieu, l’Université de la Saskatchewan et l’organisme Français pour l’avenir, cet événement visait à faire découvrir, par le biais de présentations, d’ateliers et de groupes de discussions, les multiples facettes de la vie en français dans la province aux jeunes francophiles. Au même moment, un nombre équivalant de jeunes des écoles fransaskoises convergeait à Regina pour le CÉFOU du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Le CÉFOU vise à développer un sentiment d’appartenance provincial chez les élèves fransaskois qui sont disséminés aux quatre coins de la province. S’il y a une illustration de nos deux solitudes canadiennes, c’est bien celle-là. Deux événements qui visent une clientèle du même âge, qui ont pour base la langue française, mais qui se déroulent en même temps dans deux villes différentes. D’un côté les francophones et de l’autre… les autres. L’ambassadeur jeunesse du Forum local Français pour l’avenir, Emmanuel Masson, élève à l’école fransaskoise Mgr de Laval à Regina, a mentionné en entrevue à Radio-Canada qu’il faudrait multiplier les activités permettant de rassembler les élèves des écoles d’immersion et des écoles fransaskoises. L’Eau vive présente, cette semaine, une entrevue avec la Fransaskoise Andréa Denis, qui a travaillé quelques années dans le domaine de la diffusion de spectacles pour le Conseil culturel fransaskois. Madame Denis souligne elle aussi l’importance des liens entre le milieu scolaire de l’immersion et les élèves d’écoles fransaskoises. « Dans les écoles d'immersion française, les enseignants et les jeunes parlent en français. Alors pourquoi ne trouverait-on pas une façon de les inviter dans la communauté francophone?(…) Tous ces jeunes là devraient se connaître, ça leur donnerait plus confiance avec le français. » Il y a de nombreux francophiles qui non seulement se sont intégrés à la communauté fransaskoise mais qui y jouent un rôle très actif. On n’a qu’à penser à la contribution considérable d’Ian C. Nelson au théâtre fransaskois, ou à Dave Lawlor qui siège comme député communautaire à l’Assemblée communautaire fransaskoise. Certains jeunes francophiles développent un véritable amour pour la langue et la culture francophones. Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. Il faudrait multiplier des initiatives qui, telle la Francofièvre de l’Association jeunesse fransaskoise, permettent aux jeunes de l’immersion et des écoles fransaskoises de se côtoyer. On entend parfois des intervenants du milieu scolaire parler de la nécessité de maintenir un « espace protégé » pour la clientèle des écoles fransaskoises, de travailler en vase clos pour justifier la raison d’être de nos écoles qui offrent une spécificité culturelle francophone. Ne devrait-on pas plutôt chercher à faire rayonner cette spécificité auprès des jeunes de la majorité? Partager Imprimer