7 juin Numéro 4 Une troisième édition pour La trahison REGINA - Les Éditions de la nouvelle plume ont lancé une troisième édition de la pièce La trahison, de Laurier Gareau, à La Cité universitaire...
La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
Une semaine de films francophones à Saskatoon Le festival CINERGIE populaire auprès des écoles SASKATOON - Si le Festival du film francophone de Saskatoon a toujours le vent dans les voiles, après treize éditions, c’est en grande...
Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
Célébration des 10 ans de la CAFS Un menu rythmé pour le 9e Gala culturel africain SASKATOON - Près de 300 personnes se sont présentées à ce gala pour célébrer non seulement la culture africaine, mais aussi le 10e anniversaire de...
15 mai 2014 Josiane Barebereho – Collège Mathieu 36258 CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, Collège Mathieu, Éducation, Formation, Petite enfance Éducatrice : Un métier à l’avenir prometteur Dossier petite enfance - Mai 2014 Entretien avec Madame Brigitte Chassé, Agente à la petite enfance auprès du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui nous a partagé son opinion sur l’éducation de la petite enfance. Quelle a été votre motivation à entreprendre les études dans le domaine de la petite enfance? « Même si ma formation initiale est l’éducation spécialisée, dans ma vie, j’ai toujours eu une passion envers les enfants. J’ai toujours été entourée de jeunes enfants depuis mon très jeune âge et j’ai voulu m’orienter dans un domaine où je pouvais leur apporter un petit quelque chose. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai la chance de vivre ma passion au quotidien en travaillant en petite enfance depuis maintenant plus de quinze ans ». Quelle est votre opinion sur la carrière professionnelle en petite enfance? « Je pense que son importance n’est pas encore reconnue à grande échelle par la société en général. Je vois quand même une évolution depuis les dix dernières années. Par contre, il y a un changement de pensées qui doit survenir afin d’assurer une certaine pérennité. Malgré que la plupart des gens choisissent le domaine de la petite enfance par passion, plusieurs y restent seulement quelques années, car les conditions de travail peuvent parfois être difficiles ». Quelle est votre perception quant à l’utilité du programme d’éducation à la petite enfance offert par le Collège Mathieu? « Je pense sincèrement que ce programme est très utile et essentiel pour les francophones qui ont un intérêt / une passion pour les enfants et qui désirent poursuivre leurs études en français. Lorsque je suis arrivée en Saskatchewan, la formation en petite enfance n’existait pas en français, et la seule autre option était d’aller chercher une formation à travers SIAST en anglais. Ayant eu plusieurs collègues qui devaient suivre ces cours, j’ai pu observer une difficulté supplémentaire pour quelqu’un d’unilingue francophone. C’est fondamental d’offrir ce cours. Il y a eu une croissance énorme du personnel éducateur qui travaille directement avec les jeunes enfants fransaskois. Il n’y a pas de doute qu’on a besoin d’offrir aux gens l’opportunité d’entreprendre ou de continuer leur développement professionnel en petite enfance afin d’assurer un standard de qualité dans nos services ». Quel message donneriez-vous aux personnes qui voudraient suivre le même parcours académique que vous? « Je pense que l’avenir dans l’éducation à la petite enfance est prometteur. On veut assurer de donner aux enfants les meilleures opportunités possible afin qu’ils puissent grandir dans ce monde. On veut leur donner des occasions de développer des bases solides, qui resteront tout au long de leur vie. Ce qui se passe dans le cerveau d’un enfant avant six ans dans tous les domaines est surprenant. L’éducateur qui reçoit une formation initiale en éducation à la petite enfance est conscient de l’évolution et du cheminement de l’enfant, et peut enrichir les multiples opportunités de développement chez ce dernier. Je souhaite que nos enfants puissent s’épanouir et qu’eux-mêmes, un jour, choisissent la carrière en petite enfance, un domaine très valorisant pour les passionnés! » Partager Imprimer