10 mai En quelques mots Passer les traditions Depuis que les deux troupes de danses folkloriques de la communauté fransaskoise ont cessé d’exister, un vide s’est créé. Les Danseurs...
Pour 2018, le Francothon a dû se réinventer REGINA - Pour l’édition 2018 du Francothon, le spectacle unique a été remplacé par une série d’activités communautaires organisées à...
Le journal de l’avenir Quand j’étais jeune, à la maison, nous avions l’habitude de recevoir trois journaux : L’Événement, journal du matin, Le...
Le juge Chicoine remet en question l’autorité de la Commission indépendante Revers de l’ACF à la Cour du Banc de la Reine Selon l’issue d’une démarche en cours devant les tribunaux, l’ACF pourrait se retrouver avec une nouvelle présidence.
Le pape François n'offrira pas d'excuses de l'Église aux Premières Nations Pas de guérison sans pardon Une lettre de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), adressée aux Autochtones, nous apprenait récemment que le pape François ne...
5 décembre 2020 Dominique Liboiron 26138 2020, Aventure et plein air, Sport La chasse au chevreuil influencée par deux maladies La Saskatchewan est reconnue comme l’une des meilleures destinations de chasse au chevreuil en Amérique du Nord. Pour les Fransaskois qui pratiquent ce sport d’automne, des maladies chez l’être humain et chez le gibier ont influencé la saison de chasse cette année et auront un impact jusqu’à l’année prochaine. Grâce à notre abondance de chevreuils aux panaches formidables, la Saskatchewan attire en temps normal de nombreux chasseurs d’autres pays, la grande majorité d’entre eux venant des États-Unis. Toutefois, l’explosion de COVID-19 a entraîné la fermeture de la frontière et les chasseurs américains n’ont pas pu venir. Les chasseurs fransaskois ont donc moins de concurrence en 2020 dans le nord de la province, là où les Américains ont normalement le droit de chasser. La population de chevreuils matures ayant été préservée cette année, il se pourrait que les chasseurs fransaskois trouvent un plus grand nombre de trophées que d’habitude en 2021. Mais l’hiver aura le dernier mot, car les grands mâles perdent beaucoup de poids au cours de la période de rut au mois de novembre et survivent plus difficilement au début d’un hiver rigoureux tel que celui-ci. Risque mortel Une autre maladie que la COVID-19 cause des inquiétudes, risquant de réduire non seulement la population de chevreuils, mais d’autres cervidés. Les gens qui consomment la viande d’animaux infectés peuvent même en tomber malades. La maladie en question porte deux noms : l'encéphalopathie des cervidés, ou la maladie du dépérissement chronique (en anglais, chronic wasting disease). Elle se classe dans la même famille que la maladie de la vache folle, bien connue en Saskatchewan en conséquence de son impact sur l’industrie du bétail. À date, aucun cas d’encéphalopathie n’a été détecté chez un être humain. Cependant, des recherches menées auprès de singes qui ont mangé de la viande contaminée suggèrent que la transmission est possible. L'encéphalopathie des cervidés existe chez les chevreuils, les originaux, les wapitis et les caribous. Entre autres, l’animal porteur de la maladie perd énormément de poids, manque de coordination dans ses mouvements et bave beaucoup. Certains individus sont malgré tout asymptomatiques. L'encéphalopathie est mortelle et il n’existe aucun traitement. Il est donc probable que la maladie continue de se répandre. Le centre et l’ouest de la zone agricole de la province observent le plus grand nombre de cas avec une concentration marquée autour du lac Diefenbaker et de la rivière Saskatchewan Sud en allant vers l’Alberta. Les cerfs mulets sont les plus touchés. Les autorités recommandent de faire tester les cervidés que les chasseurs abattent et de suivre les consignes de boucherie. Vous trouverez plus d’information sur saskatchewan.ca/CWD. Partager Imprimer