29 mars Femmes Une soirée avec Michelle Obama à Saskatoon SASKATOON - S’il est clair que Michelle Obama n’avait pas besoin d’être présentée au public acquis de Saskatoon, comme l’a...
Un nouveau programme de 25 millions Le fédéral mise sur les technologies propres en agriculture Doté d’un budget de 25 millions de dollars échelonné sur trois ans, le Programme des technologies propres en agriculture vise à...
50 de vie francophone à l’Université de Regina Lancement de "Contre toute attente" REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre...
Journée d’accueil du nouvel arrivant 2018 à Regina REGINA - Une trentaine de personnes se sont rendues à l’École Monseigneur de Laval de Regina où se tenait, le 24 mars dernier,...
L’isolement des aînés en Saskatchewan Avec une population de plus en plus âgée, l’isolement des aînés devient une préoccupation majeure dans l’ensemble du pays. Qu’en...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21665 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer