20 mars Santé Journée du mieux-être 2018 à Regina: la santé au menu Photo reportage sur la Journée du mieux-être 2018 de l’Association des Parents fransaskois (APF), du Réseau Santé en français de la...
Une création de Gilles Poulin-Denis au petit écran La pièce "Dehors" en version télé-théâtre Après avoir présenté ses créations sur des scènes un peu partout au pays, le dramaturge fransaskois, Gilles Poulin-Denis, verra pour la première...
L’Interligne ferme la revue Liaison et relance l’édition de livres Le joyau des Éditions L’Interligne, Liaison, est arrivé au bout du rouleau. La revue des arts de la francophonie hors Québec publie le 21...
Ces travailleurs de l’ombre qui nous éclairent ! Il y a de ces gens qui demeurent dans l’ombre, mais dont le travail est essentiel au succès des projets et des organisations.
Mourir dans la dignité au Canada : un droit qui prend ses marques Le 17 juin 2016, le gouvernement fédéral adoptait la loi autorisant l’aide médicale à mourir au Canada. Au 30 juin 2017, on comptait 2149...
26 novembre 2015 Alexandra Drame (EV) 40374 2015, CÉCS - Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, Économie, Immigration Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Atelier en recherche d'emploi pour les immigrants Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a offert l'atelier "Recherche d’emploi, du point de vue de l’employeur" animé par Jay Fuller. Photo: Alexandra Drame (2015) SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre à Saskatoon. Immigrer dans un pays où les us et coutumes ne sont pas les mêmes peut être déstabilisant. Mais quand, en plus, les pratiques de recrutement dans votre pays d’accueil diffèrent elles aussi, cela peut devenir handicapant pour trouver un emploi. D’où l’atelier de rédaction de CV et préparation aux entretiens organisé par le CECS. Le formateur du jour, Jay Fuller travaille dans les ressources humaines depuis près de 20 ans. Il a lui-même été de l’autre côté du miroir, en tant qu’immigrant, lorsqu’il est parti pendant 4 ans en Afrique centrale, au Gabon. Et c’est ce qui fait l’intérêt de son atelier : avec environ 200 recrutements par an, Jay Fuller peut donner le point de vue de l’employeur et expliquer comment rédiger un CV canadien qui atterrira en haut de la pile, plutôt que dans la corbeille à papiers. Pour Félicité Nigobora, coordonnatrice pour l’intégration économique des immigrants francophones au CÉCS, « les nouveaux arrivants doivent prendre conscience des réalités du marché de l’emploi et comprendre le processus de sélection des CV, connaître les stratégies pour obtenir une entrevue. Nous leur expliquons aussi que la multiculturalité des candidats est un phénomène relativement nouveau pour les employeurs de la Saskatchewan ». Pourquoi certains employeurs préfèrent contacter Matthew plutôt que Samir? Ce titre est celui d’une étude réalisée à Montréal, Toronto et Vancouver par Philip Oreopoulos, chercheur à l’Université de Toronto. Il a ainsi envoyé 7000 CV avec les mêmes diplômes et expériences professionnelles, en changeant juste les noms des candidats. Ceux portant des noms à consonance étrangère étaient contactés entre 35 et 40% moins fréquemment que les autres. Lors de son atelier, Jay Fuller a d’ailleurs recommandé aux candidats d’angliciser leur nom, en prenant l’exemple d’une personne s’étant renommée Grant Chang et qui obtenait de nombreuses entrevues, sans même parler anglais ! Une nécessité qui a parfois du mal à être comprise chez les participants. « Je suis au Canada depuis plus de 30 ans, explique l’un d’eux. Par contre il y a des différences quant au multiculturalisme ici par rapport à l’Est où j’habitais avant. En Saskatchewan, ils préfèrent vraiment engager des gens de la place. Ça va prendre du temps à changer cette habitude. L’atelier était intéressant mais décourageant aussi. Je trouve cela difficile d’angliciser nos noms. Les immigrants font des efforts, mais les responsables des ressources humaines devraient essayer de faciliter le processus aussi, que les efforts ne soient pas à sens unique. » Pour Félicité Nigobora, les ateliers proposés par le CÉCS doivent aider les participants à mieux se vendre sur le marché de l’emploi. « Dans certains pays, le diplôme est la chose la plus importante, au détriment de la personnalité. Or au Canada, les qualités personnelles sont très importantes, presqu’autant que les études. Montrer aux gens ce que cherche l’employeur peut leur éviter beaucoup de frustrations. » Partager Imprimer