25 octobre Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale Une diversité qui nous unit… pour un mieux-être dans notre communauté Vivre dans une communauté éclectique et vivante telle que la communauté fransaskoise est un vrai privilège!
Retour sur le voyage de Don Peterson Un Saskatchewannais poursuit sa course autour du monde Le périple de Don Peterson en voilier autour du monde a exigé une intervention de la marine portugaise suite à une urgence...
Douzième édition des Journées du Patrimoine de la SHS Les cultures francophone et métisse célébrées à Batoche Cette année, la culture métisse était à l’honneur des Journées du Patrimoine qui se sont déroulées au lieu historique national de Batoche,...
Caravane de Vocalités vivantes: quand les mots voyagent Après avoir sillonné les routes canadiennes des Maritimes aux Prairies, la caravane de Vocalités vivantes a effectué...
Catalogne : et maintenant on fait quoi? Le 1er octobre 2017, les Catalans ont été appelés à se prononcer par voie de référendum sur l’avenir de la Catalogne.
16 avril 2015 Jean-Pierre Picard (EV) 34103 Éditorial, Éducation, Écoles fransaskoises, Écoles d'immersion, Opinion Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises Le 27 mars dernier, le Forum local du Français pour l’avenir rassemblait plus de 200 jeunes de la 10e à la 12e années de cinq écoles d’immersion de Saskatoon. Organisé par le Collège Mathieu, l’Université de la Saskatchewan et l’organisme Français pour l’avenir, cet événement visait à faire découvrir, par le biais de présentations, d’ateliers et de groupes de discussions, les multiples facettes de la vie en français dans la province aux jeunes francophiles. Au même moment, un nombre équivalant de jeunes des écoles fransaskoises convergeait à Regina pour le CÉFOU du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Le CÉFOU vise à développer un sentiment d’appartenance provincial chez les élèves fransaskois qui sont disséminés aux quatre coins de la province. S’il y a une illustration de nos deux solitudes canadiennes, c’est bien celle-là. Deux événements qui visent une clientèle du même âge, qui ont pour base la langue française, mais qui se déroulent en même temps dans deux villes différentes. D’un côté les francophones et de l’autre… les autres. L’ambassadeur jeunesse du Forum local Français pour l’avenir, Emmanuel Masson, élève à l’école fransaskoise Mgr de Laval à Regina, a mentionné en entrevue à Radio-Canada qu’il faudrait multiplier les activités permettant de rassembler les élèves des écoles d’immersion et des écoles fransaskoises. L’Eau vive présente, cette semaine, une entrevue avec la Fransaskoise Andréa Denis, qui a travaillé quelques années dans le domaine de la diffusion de spectacles pour le Conseil culturel fransaskois. Madame Denis souligne elle aussi l’importance des liens entre le milieu scolaire de l’immersion et les élèves d’écoles fransaskoises. « Dans les écoles d'immersion française, les enseignants et les jeunes parlent en français. Alors pourquoi ne trouverait-on pas une façon de les inviter dans la communauté francophone?(…) Tous ces jeunes là devraient se connaître, ça leur donnerait plus confiance avec le français. » Il y a de nombreux francophiles qui non seulement se sont intégrés à la communauté fransaskoise mais qui y jouent un rôle très actif. On n’a qu’à penser à la contribution considérable d’Ian C. Nelson au théâtre fransaskois, ou à Dave Lawlor qui siège comme député communautaire à l’Assemblée communautaire fransaskoise. Certains jeunes francophiles développent un véritable amour pour la langue et la culture francophones. Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles fransaskoises et d’immersion et de resserrer les liens de collaboration dans l’organisation d’activités. Il faudrait multiplier des initiatives qui, telle la Francofièvre de l’Association jeunesse fransaskoise, permettent aux jeunes de l’immersion et des écoles fransaskoises de se côtoyer. On entend parfois des intervenants du milieu scolaire parler de la nécessité de maintenir un « espace protégé » pour la clientèle des écoles fransaskoises, de travailler en vase clos pour justifier la raison d’être de nos écoles qui offrent une spécificité culturelle francophone. Ne devrait-on pas plutôt chercher à faire rayonner cette spécificité auprès des jeunes de la majorité? Partager Imprimer