25 mai Le 7e art Un film de Denys Arcand (2003) Les invasions barbares Une belle illustration, certes un peu amplifiée, de la réalité des premiers baby-boomers au Québec.
Le faux-gui du pin et les balais de sorcière La raison de cette forme de croissance étrange du pin gris en balais de sorcière est la présence d’une plante...
Les finances de l'association réginoise suscite des discussions Tensions à une séance d'information de l'ACFR L’Association canadienne-française de Regina (ACFR) a tenu une session d’information sur ses finances de l’année...
La France : place aux jeunes! La France vient de se choisir un président de 39 ans, inconnu au bataillon il y a un an, à la tête d'un parti âgé de 13 mois, En Marche!
Les places les plus bizarres où j’ai campé Camping insolite D’abord, j’ai passé quelque temps à faire l’inventaire de mes souvenirs. Ensuite, j’ai regardé de...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21594 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer