Écoles fransaskoises 2 décembre 2016 Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg
2 décembre Politique Trump: lendemain d'élection Il ne gagnera pas, que je disais. Que se passera-t-il s'il ne reconnaît pas sa défaite, que je demandais. La question était légitime mais la...
Les enjeux du financement Toutes les personnes impliquées dans le réseau associatif vont vous le dire: si à un certain moment il ne restait que la peau...
PONTEIX au festival M pour Montréal MONTRÉAL - Samedi le 19 novembre dernier, dans le cadre du festival M pour Montréal, s'est produit le groupe saskatchewannais...
Réactions mitigées au décès de Fidel Castro Réactions d'un peu partout dans le monde au décès de Fidel Castro, le père de la Révolution cubaine, mort...
Assemblée annuelle du Conseil culturel fransaskois Naviguer entre le communautaire et le professionnel SASKATOON - Une quarantaine d’artistes et représentants d’organismes fransaskois ont assisté à...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21557 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer