CPF - Coopérative des publications fransaskoises 20 décembre 2024 Publications fransaskoises - du nouveau pour les abonnements
19 décembre Temps des fêtes Le gaspillage du temps des Fêtes, une pratique trop courante Selon un sondage mené par l’organisme Too Good To Go, 83 % des Saskatchewanais avouent jeter de la nourriture après un grand repas des Fêtes.
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Économie : un déficit de 62 milliards et silence sur les langues officielles Un déficit de 62 milliards de dollars pour 2023-2024, au lieu des 40 milliards prévus, met le gouvernement libéral dans une situation...
Jeunesse et francophonie : une volonté d’avancer main dans la main Les organisations porte-parole de la francophonie canadienne veulent inclure davantage les jeunes, y compris les élèves d’immersion, encore...
Violences faites aux femmes : la Saskatchewan en tête des provinces Alors que le pays a souligné la Semaine contre la violence faite aux femmes, peu de choses se sont passées en Saskatchewan, pourtant la province...
Une nouvelle présidence au Conseil scolaire fransaskois Après sept années de mandat, Alpha Barry a laissé sa place à Geneviève Binette au poste de présidente du Conseil scolaire fransaskois.
24 mai 2018 Fédération des aînés fransaskois 25747 2018, Aînés, L'Écho du bel âge Vieil’Art Aujourd’hui, au Canada, il y a davantage de personnes de 65 ans et plus que d’enfants de 14 ans. Au 1er juillet 2015, on comptait 16,1 % de personnes âgées et 16 % d’enfants. À cet âge, où on ne sait plus trop comment spécifier un homme ou une femme et tenir compte de toutes les variations possibles, semble-t-il, qu’on ne sait plus trop non plus comment appeler les personnes âgées. J’ai emprunté à une personne appelée Martine Perron, le mot « vieil’Art » car j’y trouvais une certaine inspiration sans aller au-delà de l’innovation de l’expression. J’ai souvent entendu la question : « À quel âge devient-on membre de la Fédération des aînés fransaskois ? » ou la variante « À quel âge devient-on un aîné ?» Selon Statistique Canada, c’est clair : « toute personne qui a atteint 65 ans entre dans cette catégorie (aîné) ». Autrefois, selon le démographe Jacques Légaré, on prenait sa retraite quand on était vieux, quand on n’était plus capable de travailler. Mais pour la plupart des organismes regroupant ou représentant les aînés, le seuil de recrutement semble démarrer à 50 ans. On voit de plus en plus « 50+ » dans le nom de certains organismes ou dans leurs stratégies pour convaincre ces personnes d’adhérer à leur organisation. Mais alors, quel mot ou expression utiliser ? Aînés ? Retraités ? Personnes âgées ? Les 50+ ? Les Français, qui n’échappent pas à ce questionnement sont plutôt volubiles quant aux termes à utiliser. Ainsi, pour la tranche d’âge des quinquagénaires (largement encore au travail), c’est le mot « senior » qui l’emporte. Vous allez me dire que les Français sont champions dans l’utilisation de mots anglais et que « senior » ne fait pas exception. Et bien, la nouvelle est que « senior » vient du latin « Senior » qui veut dire « vieux, âgé, ancien, déclinant ». Évidemment, « senior » s’est aussi retrouvé dans la langue anglaise mais le latin l’a précédé. Les Français dans la soixantaine vont davantage utiliser « seniors » et « retraités » tandis que les septuagénaires vont d’abord choisir « retraités » mais auront aussi un attrait pour « personnes âgées ». Et pour les octogénaires, c’est l’expression « personnes âgées » qui l’emporte loin devant les autres. Les jeunes Français vont surtout utiliser « personnes âgées » alors qu’en milieu rural on utilisera davantage « retraités ». On retrouve davantage d’exemples sur le site « agevillage.com ». Et nous dans tout cela ? Est-ce qu’on devrait réfléchir à modifier le nom de la Fédération des aînés fransaskois pour lui donner un nom reflétant davantage la nouvelle réalité des gens de 50 ans et plus ? Est-ce que le mot « aîné » est toujours représentatif de la clientèle des aînés fransaskois, ou des jeunes aînés, ou des retraités ! En fin de compte, aujourd’hui, c’est à chacun de se définir dans la catégorie qu’il veut bien. Il y a des gens qui arrêtent de travailler tôt et d’autres qui n’arrêtent à peu près pas selon les circonstances. Et si on gardait le nom actuel en le disant inclusif ! À réfléchir ! Partager Imprimer