27 mai Francophonie Bibliothèque des Amériques: 7000 ouvrages numériques en français Créée par le Centre de la francophonie des Amériques, la Bibliothèque des Amériques donne accès...
Une production de l'Office national du film Projection du «Projet Grasslands» à Gravelbourg GRAVELBOURG - Jeudi soir le 12 mai dernier, le Théâtre Renaissance Gaiety de Gravelbourg a attiré une foule de 160 personnes...
Qu’est ce qui nous habite? « 1 Canadien sur 3 aura un problème de santé mentale au cours de sa vie et au moins 1 Canadien sur 5 aura un...
Publicité fédérale Les journaux minoritaires pas plus avancés Le gouvernement fédéral vient de lancer sa nouvelle politique de communication avec le public. Pas une seule ligne ne portait...
Table ronde du CFA sur la francophonie « Soyons fiers de ce que nous sommes » - Michel Dubé Ses aïeuls étant arrivés au Canada il y a 350 ans, Michel Dubé déplore d'avoir à prouver son bon droit à des Canadiens de 2e ou 3e...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21458 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer