25 avril Politique La ministre du Patrimoine et la politique culturelle à l'ère numérique La ministre du Patrimoine canadien affirme que la "pierre angulaire" de son mandat sera d'adapter la politique culturelle du pays aux...
Rencontre avec Yvan Lebel Un ancien président du CSF se prononce « Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan...
Coup d'oeil sur la programmation Cinergie 2016 : tout le monde y trouvera son compte ! Coup d'oeil sur les films qui seront projetés au Festival Cinergie 2016 à Saskatoon.
Cinq jours de cinéma en français à Saskatoon Lancement de la programmation du festival Cinergie SASKATOON - Le Festival CINERGIE prendra l’affiche du 3 au 7 mai 2016 au cinéma Roxy Theatre sur la 20ème avenue à...
Dur lendemain de veille au NPD Le 10 avril dernier, le NPD a, pour la première fois de son histoire, montré la porte à son chef.
27 novembre 2015 Sébastien Németh (EV) 43137 2015, Éducation, Écoles fransaskoises Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école Les élèves du conseil étudiant de l’école Monseigneur de Laval, en liaison avec un membre du ministère de la Justice. Photo: Sébastien Németh (2015) REGINA - Dans le cadre de la semaine sur la sensibilisation à l’intimidation à l’école, les élèves de l’école Monseigneur de Laval, à Regina, ont participé mercredi à un atelier interactif pour les informer des dangers du harcèlement en milieu scolaire et sur Internet. C’est sous la forme d’une séance interactive, en liaison directe avec un membre du ministère de l’Éducation, que quinze élèves de l’école Monseigneur de Laval, membres du conseil étudiant, ont pu appréhender le phénomène de l’intimidation dans le milieu scolaire, particulièrement sur Internet. « L’initiative est là pour notamment leur montrer des manières sécurisées de se comporter en ligne, leur montrer comment une information est partagée, comment elle peut être déformée, et que faire en cas de harcèlement. Les jeunes gardent souvent le silence par peur de répercussions. Ils doivent être protégés et nous leur indiquons comment rapporter des cas anonymement », a expliqué Jill Clark, consultante en communication au ministère provincial de l’Éducation. Durant près de deux heures, les jeunes ont ainsi reçu en français les conseils d’un membre du ministère ou encore pu visionner des clips de prévention et recevoir divers conseils pour appréhender tout scénario s’apparentant à du harcèlement. Plus de 9000 élèves, de la 6e à la 12e année au sein de 180 écoles, ont participé au même forum dans toute la Saskatchewan. Une sensibilisation importante selon Sylvie Marceau, la directrice de Monseigneur de Laval. « Ce genre d’opération est tout à fait nécessaire. Les jeunes sont de plus en plus confrontés au monde numérique et aux nouvelles technologies. Il faut les sensibiliser, leur faire comprendre que leurs actions peuvent avoir des répercussions, même dans un futur lointain, même dans leur future carrière. » La responsable explique d’ailleurs avoir déjà été confronté à des cas problématique au sein de l’établissement. « Le harcèlement scolaire est un problème très sérieux. Le Canada a connu des cas de suicides après la diffusion de photos compromettantes sur Internet par exemple. Ici à l’école, j’ai connu deux cas. Des jeunes sont venus me voir pour me signaler des élèves suicidaires après du harcèlement par SMS. Nous avons une procédure où je peux contacter le conseiller scolaire puis tout une série d’interlocuteurs peuvent entrer en jeu : la famille, les pompiers, la police, l’hôpital, etc. Au final, les deux cas se sont bien terminés. » Les membres du conseil étudiant de l’école devront tous réaliser une activité pour sensibiliser à leur tour leurs camarades de classe. « J’ai connu un élève qui visiblement n’était pas bien dans sa peau et harcelait d’autres élèves de l’école. Ce phénomène nous concerne tous. Tout le monde peut devenir une victime », explique Julien Hamon-Fafard, élève de 12e année. Selon lui, l’aspect numérique est essentiel pour les jeunes générations pour qui Internet fait partie du quotidien. « Lorsque je laisse un commentaire, une photo, je ne réfléchis pas toujours aux conséquences, car c’est tellement facile de diffuser du contenu en ligne. Donc il faut être vigilant. J’essaie de penser à ce que les gens pourraient penser, car il est très facile de faire du mal aux autres, mais sans s’en rendre compte. » Partager Imprimer