22 janvier Société Une communauté en détresse depuis des années Fusillade dans une école du nord de la Saskatchewan LA LOCHE, Sask. - Au moins quatre personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées lors d'une...
Randy Boissonnault, secrétaire parlementaire de la ministre Mélanie Joly à... « Tous les députés doivent défendre les langues officielles » Bouleversé. Voilà comment se sent le nouveau secrétaire parlementaire de la ministre Mélanie Joly à Patrimoine...
Rapport: les communautés minoritaires négligées lors de l'examen des dépenses Ottawa a négligé ses obligations en matière de langues officielles lors de l'examen des dépenses qui a mené...
Pierre Bhérer: L’homme des communautés francophones à Québec Depuis sa création, la Politique du Québec vise à développer et à maintenir des liens de partenariat entre la...
L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de discussions dans la communauté fransaskoise concernant les meilleurs...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21442 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer