CCF - culturel.fransaskois.net 25 janvier 2016 Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois
25 janvier Immigration Le Comité consultatif en matières d'affaires francophone publie son 11e rapport Dépôt d'un rapport sur l'immigration francophone en Saskatchewan Le Comité consultatif en matière d’affaires francophones a déposé, en janvier 2016, son 11e rapport....
Un taux de suicide trois fois plus élevé que la moyenne provinciale La Loche: portrait d'une communauté en détresse LA LOCHE - La communauté de La Loche puise ses racines dans la traite des fourrures, mais au cours des dernières années sa...
L'archevêque de Keewatin-Le Pas a rencontré les proches des victimes et la... Tuerie à La Loche: la convalescence sera longue affirme Mgr Chatlin LA LOCHE - Les gens de La Loche devraient se concentrer sur leur générosité en ces temps difficiles, a déclaré...
Une communauté en détresse depuis des années Fusillade dans une école du nord de la Saskatchewan LA LOCHE, Sask. - Au moins quatre personnes ont été tuées et deux autres grièvement blessées lors d'une...
Lecture publique de la pièce "Et le reflet de notre lune dansera" à Saskatoon David Granger, l'auteur de la pièce Et le reflet de notre lune dansera, et des membres de la distribution ont fait une lecture...
24 mai 2018 Fédération des aînés fransaskois 26071 2018, Aînés, L'Écho du bel âge Vieil’Art Aujourd’hui, au Canada, il y a davantage de personnes de 65 ans et plus que d’enfants de 14 ans. Au 1er juillet 2015, on comptait 16,1 % de personnes âgées et 16 % d’enfants. À cet âge, où on ne sait plus trop comment spécifier un homme ou une femme et tenir compte de toutes les variations possibles, semble-t-il, qu’on ne sait plus trop non plus comment appeler les personnes âgées. J’ai emprunté à une personne appelée Martine Perron, le mot « vieil’Art » car j’y trouvais une certaine inspiration sans aller au-delà de l’innovation de l’expression. J’ai souvent entendu la question : « À quel âge devient-on membre de la Fédération des aînés fransaskois ? » ou la variante « À quel âge devient-on un aîné ?» Selon Statistique Canada, c’est clair : « toute personne qui a atteint 65 ans entre dans cette catégorie (aîné) ». Autrefois, selon le démographe Jacques Légaré, on prenait sa retraite quand on était vieux, quand on n’était plus capable de travailler. Mais pour la plupart des organismes regroupant ou représentant les aînés, le seuil de recrutement semble démarrer à 50 ans. On voit de plus en plus « 50+ » dans le nom de certains organismes ou dans leurs stratégies pour convaincre ces personnes d’adhérer à leur organisation. Mais alors, quel mot ou expression utiliser ? Aînés ? Retraités ? Personnes âgées ? Les 50+ ? Les Français, qui n’échappent pas à ce questionnement sont plutôt volubiles quant aux termes à utiliser. Ainsi, pour la tranche d’âge des quinquagénaires (largement encore au travail), c’est le mot « senior » qui l’emporte. Vous allez me dire que les Français sont champions dans l’utilisation de mots anglais et que « senior » ne fait pas exception. Et bien, la nouvelle est que « senior » vient du latin « Senior » qui veut dire « vieux, âgé, ancien, déclinant ». Évidemment, « senior » s’est aussi retrouvé dans la langue anglaise mais le latin l’a précédé. Les Français dans la soixantaine vont davantage utiliser « seniors » et « retraités » tandis que les septuagénaires vont d’abord choisir « retraités » mais auront aussi un attrait pour « personnes âgées ». Et pour les octogénaires, c’est l’expression « personnes âgées » qui l’emporte loin devant les autres. Les jeunes Français vont surtout utiliser « personnes âgées » alors qu’en milieu rural on utilisera davantage « retraités ». On retrouve davantage d’exemples sur le site « agevillage.com ». Et nous dans tout cela ? Est-ce qu’on devrait réfléchir à modifier le nom de la Fédération des aînés fransaskois pour lui donner un nom reflétant davantage la nouvelle réalité des gens de 50 ans et plus ? Est-ce que le mot « aîné » est toujours représentatif de la clientèle des aînés fransaskois, ou des jeunes aînés, ou des retraités ! En fin de compte, aujourd’hui, c’est à chacun de se définir dans la catégorie qu’il veut bien. Il y a des gens qui arrêtent de travailler tôt et d’autres qui n’arrêtent à peu près pas selon les circonstances. Et si on gardait le nom actuel en le disant inclusif ! À réfléchir ! Partager Imprimer