Francophonie 8 octobre 2015 Regards croisés sur la société francophone des années 1960 et 1970 REGINA - Fin septembre, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) et la Société historique de la Saskatchewan (SHS) ont organisé une rencontre sur le thème : cultures politiques comparées des minorités nationales d’Amérique du Nord dans les années 1960 et 1970.
8 octobre Politique Coup d'oeil sur le libéral Marvin Wiens et le néodémocrate Trevor Peterson Rencontre avec les candidats de Gravelbourg GRAVELBOURG - Les candidats libéral et néodémocrate alors qu'ils sont venus rencontrer la population. Coup d'oeil...
Qui aime bien châtie bien Tout le monde est tombé à bras raccourcis sur Radio Canada après le débat des chefs entre les principaux leaders...
La Fédération des aînés à la rencontre des communautés SASKATOON - Connaître les besoins des aînés et identifier les services dont ils ont besoin, faire connaître l'organisme...
Débat en français : colère et déception chez les francophones hors Québec Les critiques ont fusé de toute part après le débat des chefs organisé en français, jeudi dernier, par Radio...
Les jeunes Fransaskois s’affichent chez les Riders REGINA - L’Association jeunesse fransaskoise a organisé le 27 septembre dernier une sortie au stade Mosaic pour assister à la...
20 septembre 2017 Laurent Desrosiers 26941 2017, Histoire et patrimoine, Les timbrés Le SS Royal William, une plume à notre chapeau canadien Le SS Royal William Je feuilletais les pages de la fin des années 20 et du début des années 30 de mon album de timbres canadiens. C’est une période où Postes Canada a créé plusieurs timbres classiques. C’est en cette période qu’a paru le fameux timbre Blue Nose. Ces timbres sont tous d’un grand format horizontal (45 mm sur 28 mm). Ils ont tous comme caractéristique dominante le nom du Canada dans une bannière arquée à travers le haut du timbre. Après avoir admiré le Blue Nose, la Citadelle de Québec, l’église de Grand-Pré, le mont Edith Cavell, le monument Champlain et quelques autres de mes perles de cette époque, je me suis arrêté sur le SS Royal William. Tous ces timbres sont des merveilles de production. L’original a été gravé au burin dans un métal doux par un artiste graveur. L’original ainsi produit est ensuite durci par un trempage. Il est ensuite transféré à une plaque qui servira pour imprimer des feuilles. Ces timbres classiques sont tous des monochromes. Si on gratte légèrement avec son ongle la surface de ces timbres on peut sentir que toutes les fines lignes sont en relief. Le SS Royal William était un navire à vapeur de 1 370 tonnes propulsé par des roues à aubes. Il a été construit by John Molson de la famille des brasseurs de bière et un groupe de financiers. Sa construction a commencé le 2 septembre 1830. Son lancement par Dame et Lord Aylmer, le gouverneur général du Canada, a eu lieu le 27 avril 1831, à Québec. Ses moteurs à vapeur ont été installés à Montréal. Il a été baptisé en l’honneur du roi William IV d’Angleterre. Il a été le premier océanique à vapeur construit au Canada. Il traversait facilement l’Atlantique en 25 jours. Le Frontenac, un autre navire à vapeur, avait été construit dans le Haut Canada peu avant le Royal William pour la navigation sur les grands lacs. James Goudie était un architecte/ingénieur écossais de 21 ans, déjà un professionnel expérimenté dans ce nouveau genre de navire. Il était le contremaître du chantier pour la construction du Royal William. Un jour, quand le Royal William était dans le port de Halifax, il fut examiné avec attention par Samuel Cunard. Cunard a reconnu les avantages de la propulsion à vapeur. Ce Samuel Cunard est devenu le fondateur et propriétaire de la Cunard Steamship Limited. Le Royal William était un géant de son temps mesurant 176 pieds de long et environ 43 pieds de large avec un tirant d’eau de 17½ pieds. Jusqu’à 1833, il a fait du cabotage entre Québec et les Maritimes. L’épidémie du choléra a causé des restrictions sérieuses à son trafic et ses propriétaires ont fait banqueroute. Il a été mis en vente en Angleterre et éventuellement il a été acheté par l’Espagne. En 1840 il est entré au port de Bordeaux, France pour des réparations. Le bois de ses flancs étaient tellement avarié qu’on a jugé bon d’en retirer ses moteurs à vapeur pour les installer dans un navire neuf. Quelle triste fin pour ce pionnier des hautes mers! Le SS Royal William Partager Imprimer