Francophonie 8 octobre 2015 Regards croisés sur la société francophone des années 1960 et 1970 REGINA - Fin septembre, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) et la Société historique de la Saskatchewan (SHS) ont organisé une rencontre sur le thème : cultures politiques comparées des minorités nationales d’Amérique du Nord dans les années 1960 et 1970.
8 octobre Politique Coup d'oeil sur le libéral Marvin Wiens et le néodémocrate Trevor Peterson Rencontre avec les candidats de Gravelbourg GRAVELBOURG - Les candidats libéral et néodémocrate alors qu'ils sont venus rencontrer la population. Coup d'oeil...
Qui aime bien châtie bien Tout le monde est tombé à bras raccourcis sur Radio Canada après le débat des chefs entre les principaux leaders...
La Fédération des aînés à la rencontre des communautés SASKATOON - Connaître les besoins des aînés et identifier les services dont ils ont besoin, faire connaître l'organisme...
Débat en français : colère et déception chez les francophones hors Québec Les critiques ont fusé de toute part après le débat des chefs organisé en français, jeudi dernier, par Radio...
Les jeunes Fransaskois s’affichent chez les Riders REGINA - L’Association jeunesse fransaskoise a organisé le 27 septembre dernier une sortie au stade Mosaic pour assister à la...
28 septembre 2017 Laurent Desrosiers 28019 2017, Histoire et patrimoine, Les timbrés Champlain sur un timbre canadien de 1 $ Nous avons tous vu l’image de Champlain dans des manuels scolaires, dans des revues historiques ou ailleurs. Mais savez-vous qu’un portrait authentique de Champlain n’existe pas? Son image n’a jamais existé. Quand nous voyons l’image de Champlain, c’est un portrait de Michel Particelli, par l’artiste Moncornet, réalisé en 1654. Particelli était un italien, courtisan surintendant des finances sous Louis XIII et Louis XIV. Cette fausse image a fait son apparition en 1854. En dépit de tous les faits, les historiens persistent à utiliser ce tableau pour représenter Samuel de Champlain. Dans le Vieux-Québec, sur la Terrasse Dufferin près du Château Frontenac, se trouve un magnifique monument de Champlain. Le projet de l’érection de ce monument au fondateur de la Ville de Québec date de 1850. Le projet est relancé en 1867 et 1879 mais il n’aboutit pas, faute de financement. En 1880, le président de la Société St-Jean-Baptiste de Québec, Jules Tessier, forme un comité sous la présidence du juge Alexandre Chauveau et enfin le projet se réalise. Paul-Romain Chevré gagne le concours lancé pour choisir un sculpteur et réalise le Champlain que nous reconnaissons aujourd’hui. Au début on l’appelle « le mousquetaire triste ». Ces critiques sont tôt oubliées. L’œuvre a fait la renommée du jeune sculpteur. Le monument mesure 16 mètres et la statue de Champlain mesure 4½ mètres. Les tableaux du piédestal montrent des scènes de la Ville de Québec. Le timbre du monument de Champlain est un classique de format horizontal. Le mot « Canada » est dans un bannière horizontale arquée, ce qui caractérise le groupe des timbres classiques. C’est un timbre monochrome bleu pâle de 1 $, une valeur considérable pour 1935. Une autre statue de Champlain se trouve près du pont interprovincial qui relit Ottawa à Hull, à l’arrière du Musée des beaux-arts du Canada. Annette et moi l’avons visité en juin dernier. C’est une statue de Champlain explorateur, géographe, et cartographe. Il tient à la main son astrolabe, l’instrument du cartographe. Sa pose n’est pas une pose d’un Champlain qui fait usage de l’astrolabe mais d’un Champlain qui montre l’instrument aux observateurs. De fait, l’astrolabe est à l’envers dans sa main. La statue est exactement à l’endroit ou Champlain a utilisé son astrolabe en 1615 quand il explorait la vallée de l’Outaouais. Elle a été sculptée par Hamilton MacCarthy à l’occasion de 300e anniversaire du 2e voyage de Champlain dans la vallée de la rivière des Outaouais. Partager Imprimer