3 septembre Écoles fransaskoises Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles...
Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois Thérapie de couple Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire...
Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois PRINCE ALBERT - Comme toutes les écoles de Prince Albert, la cloche de l’école Valois a retenti pour la première fois...
Léon Marchildon: Un grand fransaskois La communauté fransaskoise vient de voir disparaître un autre de ses sages. Et comme le dit le proverbe : Un vieillard qui...
Le NPD en plein essor La consécration des cônes oranges Après l’élection fédérale de 2011, plusieurs candidats du Nouveau Parti démocratique (NPD) apprennent...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21387 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer