9 juillet Francophonie Un déficit migratoire négatif dans plusieurs régions La migration des jeunes francophones Une étude de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques (ICRML) révèle que 34 des 63...
Notre futur proche et notre futur lointain Joshua Fizel : premier finissant de l'école Père Mercure La petite école Père Mercure, aux arômes d'esprit de famille et de partage, Josh l’a arpentée, fréquentée pendant treize années, de la...
Ou comment vivre en osmose avec la nature Camping insolite: deux nuits à dormir dans une yourte CHRISTOPHER LAKE - Se réveiller au petit matin au son du chant mélodieux des oiseaux, cela est propre à chaque camping....
Une centaine de feux déclarés autour des lacs du nord de la province La Saskatchewan en feu: inquiétude et désarroi Cet été s’annonce catastrophique quant aux ravages du feu dans les forêts du nord de la Saskatchewan. Les chaleurs...
Cure de rajeunissement pour le Centre culturel Maillard GRAVELBOURG - Pendant le mois de juin 2015, l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) a procédé à...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21360 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer