Politique 9 mai 2015 L'élection albertaine suivie avec intérêt aux États Unis WASHINGTON _ Les élections provinciales du Canada sont rarement suivies avec intérêt par les Américains. Or, les élections albertaines de mardi ont attiré leur attention, cette fois-ci en raison de ses conséquences sur l'un des projets d'oléoducs les plus controversés de leur histoire: Keystone XL.
8 mai Écoles fransaskoises “Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le... Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de...
Une soirée avec du Terroir en masse! En route vers l’authenticité locale ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
Il y avait de quoi mettre « la santé dans son assiette ». Une deuxième Fête des semences réussie à Zenon Park ZENON PARK - C’est avec ardeur que le Comité de bien-être communautaire (CBEC), appuyé de l’Association...
« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » -... Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du...
La liberté de se révéler tels que nous sommes FM Youth de Stéphane Oystryk Charlotte (Marie-Ève Laflèche) - « One day, the only French thing that’ll be left in St. B, ça va être les...
3 septembre 2015 Sébastien Németh (EV) 37337 2015, Éducation, Écoles fransaskoises, Écoles d'immersion Système anglo, franco ou immersion? Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages. Gildas Hélye et sa famille Photo: Gildas Hélye (2015) Des francophones dans le système anglophone A bientôt 3 ans, le jeune Paol est déjà bilingue. Ses parents Gildas Hélye et Angéline sont Français et installés en Saskatchewan depuis quelques années. Mais malgré leurs origines, ils ont choisi d’inscrire leur fils à la garderie anglophone Open Door, à Regina. « Au début nous avions cherché une structure francophone, mais il n’y avait plus de place. Nous avons donc dû le mettre dans le système anglophone et nous n’y avons vu que du positif. Nous sommes issus d’un milieu majoritaire. Donc c’était une manière pour nous et notre fils de s’intégrer au sein des anglophones et de la culture majoritaire en Saskatchewan », explique Gildas Hélye. Pour lui, Paol n’a aucune raison de perdre sa langue maternelle. Il reste immergé dans le français. « Nous travaillons dans un milieu francophone, la moitié de nos amis sont francophones, à la maison nous parlons français, donc nous ne voyions pas le problème de voir notre fils rattaché au système majoritaire. Mais je comprends les couples mixtes qui parlent anglais à la maison et dont le parent francophone veut que son enfant étudie en français », indique Gildas Hélye. En tous les cas, malgré les coupures budgétaires et les baisses de services au sein des écoles fransaskoises, ce choix ne constitue en aucun cas une défiance vis-à-vis du système scolaire francophone. « Notre démarche n’est pas du tout une opposition, mais une volonté d’aller vers la culture majoritaire alors que notre quotidien est immergé dans le français. Néanmoins pour l’instant nous hésitons pour la suite, entre école anglophone ou d’immersion », conclut Gildas Hélye. Lana Siman Photo: Sébastien Németh (2015) Des anglophones dans le système fransaskois Toutefois le mouvement inverse existe. Des anglophones choisissent le système fransaskois pour leurs enfants. C’est le cas notamment de Lana Siman, résidente de Regina, dont les cahiers et livres ont toujours été écrits en français. « Au départ, j’étais non ayant droit. Mon cas a été examiné par une commission scolaire, j’ai été acceptée et j’ai fait mes études en français. J’ai décidé que mes enfants suivraient la même voie. C’est un choix très conscient », explique-t-elle. Ses deux garçons sont ainsi inscrits depuis leur plus jeune âge dans le système du CEF. Les voilà aujourd’hui en classes de 10e et 12e. Pour Lana Siman, le choix du français n’a rien à voir avec les opportunités de carrière qui pourraient découler du bilinguisme. C’est plutôt une volonté d’ouvrir ses enfants aux autres communautés. « Pour moi le monde est vaste, global, multiculturel. Étudier en français permet une meilleure compréhension de l’autre, une meilleure communication. Je n’ai pas choisi cette voie seulement pour faciliter un parcours professionnel, mais pour mieux comprendre les gens qui nous entourent. » Les filles de Karla Kloeble: Willow, Ivy et Autumn Photo: Karla Kloeble (2015) L'immersion de mère en filles Le témoignage de Karla Kloeble, mère de trois enfants à Saskatoon « J'ai fréquenté l'école d'immersion de la maternelle à la douzième année. Mon frère et ma soeur aussi. Mes parents disaient que c'était pour nous donner plus de choix dans la vie, pour un emploi, pour voyager. Ils avaient raison, parler français m'a donné beaucoup d'opportunités. Quand j'étais en 11e année, j'ai pu bénéficier d'une bourse pour aller étudier le français à l'Université Laval au Québec. Ça m'a donné six crédits universitaires et j'ai eu la chance de vivre au Québec plus d'un mois. J'avais 18 ans et c'était formidable. Plus tard, en 2006, quand j'habitais à Ottawa, j'ai constaté que la connaissance du français était un atout important pour trouver du travail. C'est ce qui m'a permis de décrocher un poste à l'Institut de cardiologie. Aujourd'hui, je suis une artiste indépendante. J'utilise les deux langues pour diriger des ateliers ou lorsque je présente des spectacles. Il était naturel que j'envoie mes filles en immersion. Je veux qu'elles aient les mêmes opportunités que moi, qu'elles profitent de toutes les occasions pour enrichir leur vie. Nothing less in life for my kids than what I received. » Balises Rentrée scolaire 2015 Partager Imprimer