Écoles fransaskoises 30 avril 2015 Des parents inquiets se rencontrent à huis clos Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.
30 avril Immigration Danse et élégance au programme Gala Culturel Africain 2015 à Saskatoon Festivités de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan du 25 avril 2015 à Saskatoon.
Le monde des contes et légendes La 10e édition des Journées du patrimoine Cette année, les Journées du patrimoine poursuivent leur parcours en s’ancrant dans le folklore canadien-français,...
La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à...
Une trahison économique, selon le NPD La CCB sera détenue par une entreprise appartenant en partie à des Saoudiens WINNIPEG Le gouvernement canadien a fait un pas de plus vers la privatisation de la Commission canadienne du blé (CCB) en concluant...
« On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées ». –... Perte de financement à la FPF : repenser les façons de faire REGINA - Il y avait consensus autour de la table, à l'AGA de la FPF: elle doit continuer d’exister, du moins la philosophie...
26 novembre 2015 Alexandra Drame (EV) 40042 2015, CÉCS - Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, Économie, Immigration Les immigrants découvrent la recherche d’emploi ‘’à la canadienne’’ Atelier en recherche d'emploi pour les immigrants Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a offert l'atelier "Recherche d’emploi, du point de vue de l’employeur" animé par Jay Fuller. Photo: Alexandra Drame (2015) SASKATOON - Afin de guider les nouveaux arrivants dans les dédales du processus de recrutement canadien, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) a organisé un atelier de préparation à la rédaction de CV et aux entretiens d’embauche le vendredi 20 novembre à Saskatoon. Immigrer dans un pays où les us et coutumes ne sont pas les mêmes peut être déstabilisant. Mais quand, en plus, les pratiques de recrutement dans votre pays d’accueil diffèrent elles aussi, cela peut devenir handicapant pour trouver un emploi. D’où l’atelier de rédaction de CV et préparation aux entretiens organisé par le CECS. Le formateur du jour, Jay Fuller travaille dans les ressources humaines depuis près de 20 ans. Il a lui-même été de l’autre côté du miroir, en tant qu’immigrant, lorsqu’il est parti pendant 4 ans en Afrique centrale, au Gabon. Et c’est ce qui fait l’intérêt de son atelier : avec environ 200 recrutements par an, Jay Fuller peut donner le point de vue de l’employeur et expliquer comment rédiger un CV canadien qui atterrira en haut de la pile, plutôt que dans la corbeille à papiers. Pour Félicité Nigobora, coordonnatrice pour l’intégration économique des immigrants francophones au CÉCS, « les nouveaux arrivants doivent prendre conscience des réalités du marché de l’emploi et comprendre le processus de sélection des CV, connaître les stratégies pour obtenir une entrevue. Nous leur expliquons aussi que la multiculturalité des candidats est un phénomène relativement nouveau pour les employeurs de la Saskatchewan ». Pourquoi certains employeurs préfèrent contacter Matthew plutôt que Samir? Ce titre est celui d’une étude réalisée à Montréal, Toronto et Vancouver par Philip Oreopoulos, chercheur à l’Université de Toronto. Il a ainsi envoyé 7000 CV avec les mêmes diplômes et expériences professionnelles, en changeant juste les noms des candidats. Ceux portant des noms à consonance étrangère étaient contactés entre 35 et 40% moins fréquemment que les autres. Lors de son atelier, Jay Fuller a d’ailleurs recommandé aux candidats d’angliciser leur nom, en prenant l’exemple d’une personne s’étant renommée Grant Chang et qui obtenait de nombreuses entrevues, sans même parler anglais ! Une nécessité qui a parfois du mal à être comprise chez les participants. « Je suis au Canada depuis plus de 30 ans, explique l’un d’eux. Par contre il y a des différences quant au multiculturalisme ici par rapport à l’Est où j’habitais avant. En Saskatchewan, ils préfèrent vraiment engager des gens de la place. Ça va prendre du temps à changer cette habitude. L’atelier était intéressant mais décourageant aussi. Je trouve cela difficile d’angliciser nos noms. Les immigrants font des efforts, mais les responsables des ressources humaines devraient essayer de faciliter le processus aussi, que les efforts ne soient pas à sens unique. » Pour Félicité Nigobora, les ateliers proposés par le CÉCS doivent aider les participants à mieux se vendre sur le marché de l’emploi. « Dans certains pays, le diplôme est la chose la plus importante, au détriment de la personnalité. Or au Canada, les qualités personnelles sont très importantes, presqu’autant que les études. Montrer aux gens ce que cherche l’employeur peut leur éviter beaucoup de frustrations. » Partager Imprimer