Santé 9 avril 2015 Le cerveau aussi a besoin d’exercice Depuis les années 80, beaucoup d’études tendent à démontrer que plus nous avons des activités variées, plus nous gardons notre cerveau actif. La mémoire en est la première bénéficiaire.
9 avril Communication Nouvelles de la Coopérative des publications fransaskoises et de l’Eau vive Le conseil d'administration de la Coopérative des publications fransaskoises souhaite vous faire part de quelques nouveautés et...
Collèges et universités francophones s’unissent Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont...
L’immersion a la cote malgré ses lacunes Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles...
Entretiens avec des Fransaskois vivant au Québec – 2e partie Anique Granger: une artiste aux couleurs fransaskoises Anique Granger est une auteure-compositeure-interprète bien connue en Saskatchewan. Originaire de Saskatoon, elle vit au Québec...
Élections fédérales : L’immigration, le nerf de la guerre Les élections fédérales n’auront peut-être lieu que dans six mois mais déjà, différents...
26 novembre 2015 Laurent Desrosiers 38470 2015, Les timbrés Le Dorchester, première locomotive du Canada La première compagnie de chemins de fer au Canada a été fondée en 1832 par Peter McGill, président de la Banque de Montréal, Jason B. Pearce, un américain prisonnier de la guerre de 1812 demeuré à St-Jean-sur-le-Richelieu après sa libération, et le brasseur John Molson. On croyait qu'un chemin de fer entre Montréal et le Lac Champlain faciliterait le transport vers New York. Leur compagnie est baptisée The Champlain & St. Lawrence Railroad. Leur locomotive, une 0-4-0 vient d'Angleterre. Les quatre wagons à passagers sont achetés aux États-Unis. Les wagons plats et à bagages sont construits à Montréal. Les premiers rails sont des poutres de bois de 6 pouces sur 6 boulonnées bout à bout avec la face supérieure laminée avec du métal. La première voie reliait La Prairie et St-Denis, une distance de 12 km à vol d'oiseau. Le premier conducteur est venu d'Angleterre avec l'engin à vapeur, le Dorchester. Son contrat ne s'appliquait pas au Canada, alors il retourne en Angleterre après une initiation incomplète du nouvel opérateur. Les premières courses expérimentales du Dorchester se font la nuit au clair de lune afin de ne pas effrayer le public. N'était-ce pas un monstre métallique qui crachait cendres, vapeur et fumée? Ce n'était pas sans aventure. L'inauguration de la petite voie ferrée a eu lieu en juillet 1936. La petite locomotive ne pouvait tirer que deux wagons. Le surplus de la foule a accompagné le train à bord de wagons tirés par des chevaux. La locomotive à subi des dommages à cause d'un manque d'eau pour la chaudière à vapeur. Il a fallut 2 heures pour parcourir les 12 km. Mais c'était grande fête et tout le monde voulait en faire partie. Même Louis-Joseph Papineau y était. L'année suivante (1837) il a fuit le Canada parce qu'on avait mis un prix sur sa tête pour avoir instigué la Rébellion des patriotes. En 1986, Poste Canada a émis un jeu de quatre timbres pour souligner le 150e anniversaire d'inauguration de la première ligne de chemins de fer au Canada. Évidemment le Dorchester est à l'honneur. Les trois autres locomotives sont le Toronto 4-4-0, le Samson 0-6-0 et le Adam Brown 4-4-0. Les nombres qui accompagnent le nom de chaque locomotive déterminent le nombre de roues de chacune d'elles. Si vous voulez en savoir plus long sur le Dorchester, l'humble pionnier des locomotives à vapeur au Canada, vous pouvez en lire d'avantage dans l'Eau vive, éditions du 20 novembre 1985 et du 29 janvier 1986 sous le titre "Avec eux, une nation est née". Partager Imprimer