Santé 9 avril 2015 Le cerveau aussi a besoin d’exercice Depuis les années 80, beaucoup d’études tendent à démontrer que plus nous avons des activités variées, plus nous gardons notre cerveau actif. La mémoire en est la première bénéficiaire.
9 avril Communication Nouvelles de la Coopérative des publications fransaskoises et de l’Eau vive Le conseil d'administration de la Coopérative des publications fransaskoises souhaite vous faire part de quelques nouveautés et...
Collèges et universités francophones s’unissent Désirant se doter d’une voix plus forte, les institutions d’enseignement postsecondaire de la francophonie canadienne ont...
L’immersion a la cote malgré ses lacunes Dépassé, élitiste et source de division, le système d’immersion française en place dans les écoles...
Entretiens avec des Fransaskois vivant au Québec – 2e partie Anique Granger: une artiste aux couleurs fransaskoises Anique Granger est une auteure-compositeure-interprète bien connue en Saskatchewan. Originaire de Saskatoon, elle vit au Québec...
Élections fédérales : L’immigration, le nerf de la guerre Les élections fédérales n’auront peut-être lieu que dans six mois mais déjà, différents...
5 juillet 2018 Laurent Desrosiers 21419 Les timbrés These Immortal Chaplains These Immortal Chaplains La revue Columbia de février 2018, revue distribuée par le Conseil suprême des Chevaliers de Colomb à tous les membres de l’Ordre colombien, soulignait le 75e anniversaire du sacrifice suprême de quatre chapelains (ou aumôniers) de l’armée américaine : l’abbé John Washington, le révérend George Fox, le révérend Clark Poling, et le rabbin Alexander Goode. Le 3 février 1943, le USAT Dorchester voguait dans les eaux glaciales de l’Atlantique infestées de sous-marins allemands. Soudain, une torpille a atteint le navire près des moteurs. Ce navire, qui transportait 900 passagers afin d’établir une base militaire au Groenland, a sombré en moins de 20 minutes. 670 personnes ont péri. Un survivant a témoigné : « j’entendais le cri des hommes, des geignements, des prières. Je pouvais entendre les chapelains prêchant le courage. Leurs voix étaient la seule chose qui m’a permis de continuer. » Après avoir aidé à distribuer tous les gilets de sauvetage, en donnant même leurs propres gilets, ces courageux chapelains sont demeurés sur le pont, se tenant les bras enlacés, chantant des cantiques pendant que le navire glissait sous les eaux glaciales de l’Atlantique. Ils sont ainsi devenus les Chapelains immortels (« The Immortal Chaplains »). Ces quatre chapelains sont issus de milieux variés et se sont enrôlés à la suite de la tragédie de Pearl Harbor. Ils se sont rencontrés à l’Army Chaplains School, de l’université Harvard. L’abbé John Washington avait été nommé prêtre pour le diocèse du New Jersey en 1935. Le révérend George Fox avait été médecin pendant la guerre 1914-1918 et ministre méthodiste à l’université de Boston en 1934. Le révérend Clark Poling a, quant à lui, poursuivi ses études au Divinity School de l’université Yale. Finalement, à la même période, le rabbin Alexander Goode avait complété un doctorat en études arabiques et voulait établir un accord entre les Juifs et les Arabes. La nouvelle de la perte du USAT Dorchester a traversé les États-Unis comme une trainée de poudre. Les quatre chapelains ont reçu toutes les décorations posthumes les plus prestigieuses qui leur étaient dues. En 1948, un timbre a été créé en leur honneur avec l’inscription These Immortal Chaplains... En 1961, le Congrès américain a autorisé, une seule fois, la création de la médaille posthume Special Medal for Heroism accordée aux membres de leurs familles. Les années s’écoulent, mais ces quatre héros ne sont pas oubliés. En 1988, le Congrès américain a décrété que le 3 février sera la fête annuelle titrée : The Four Chaplains Day. Aujourd’hui encore, plusieurs monuments, chapelles, œuvres d’art ainsi que les verrières du Pentagone et de West Point commémorent la foi en action de ces quatre chapelains. Partager Imprimer