20 mars Immigration Nos premiers pas en Saskatchewan De Djibouti à Prince Albert... 2e partie Janvier 2014: arrivée à l’aéroport de Saskatoon. Il fait beau, mais froid. Le thermomètre affiche -30C. Je...
AJEFS- Association des juristes d'expression française de la Saskatchewan La « Journée fransaskoise du droit 2015 »
Levée du drapeau à Gravelbourg GRAVELBOURG - C’est sur le terrain de l’Hôtel de ville de Gravelbourg que s’est déroulée, mercredi le...
Le gouvernement saskatchewannais souligne les Rendez-vous de la francophonie REGINA - Le mercredi 11 mars 2015 Monsieur Wayne Elhard, secrétaire législatif responsable des affaires francophones du gouvernement...
Fransas’qui? Fransas’quand ? Au bout de combien de temps devient-on vraiment Fransaskois? Cette question brûle les lèvres de beaucoup de gens. Voici mon...
Mariachis manitobains à Gravelbourg GRAVELBOURG - Dans le cadre des Rendez-vous de la Francophonie, le groupe manitobain Son Del Norte était de passage à Gravelbourg...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21308 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer