11 mars Formation Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme.
Un projet novateur à Debden et Prince Albert Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout...
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont...
Une réflexion sur le suicide et le deuil La communauté de Domremy et Bellevue vit un grand deuil: le décès de Jordan Philibert est très triste et...
Le Canada peut-il se donner une vraie démocratie? Aux dernières élections, en 2011, à peine 61.1% des électeurs ont exercé leur droit de vote (63.1% en...
11 décembre 2017 Marie Galophe 40914 2017, Cité universitaire francophone, Littérature, Numéro 3 Quels livres en français pour la Saskatchewan ? La bibliosphère saskatchewannaise Richard A. Russo, professeur de géographie sociale à l'Université d'État Frostburg, au Maryland Photo : Gracieuseté La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a encore une fois servi de lieu d’échange communautaire grâce à la table-ronde intitulée « La bibliosphère de la Saskatchewan », animée par le professeur Richard Russo, le jeudi 30 novembre dernier. L’échange a porté sur les bibliothèques comme espace de découverte n’offrant cependant pas la même qualité d’expérience pour les francophones. Invité par le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM), ce professeur de géographie culturelle et amoureux des livres a présenté le résultat de ses recherches sur la présence des livres en français dans les bibliothèques de la province. Il les considère en effet comme des espaces participant au maintien des identités culturelles. D’où l’intérêt qu’elles présentent dans les communautés francophones en situation minoritaire. À partir des dernières données du recensement, Richard Russo a considéré la question en se concentrant sur les 55 % des francophones de la province vivant hors des centres urbains que sont Regina et Saskatoon. Il a donc ensuite arpenté les petites communes ayant 10 % et plus de francophones. Ses visites dans les bibliothèques ou les centres communautaires jouant ce rôle ont révélé des résultats qui n’ont pas manqué de susciter la discussion entre les 9 participants présents. Si Richard Russo a établi qu’il y a beaucoup de livres en français disponibles, plusieurs problèmes émergent. D’abord celui des passeurs de culture. Même si les livres sont disponibles en français, il manque souvent de ressources humaines sur le terrain pour les mettre en valeur et créer un lien entre les livres et leur lecteur, au moyen d'une bonne organisation des ressources ou d'une valorisation des titres, par exemple. Se pose aussi la question des politiques d’achat ou d’approvisionnement des bibliothèques. Que ce soit un nombre élevé de titres traduits vers le français ou une sélection de livres publiés il y a 20 ans, les indices relevés par Richard Russo pointent, entre autres, un manque de cohérence et d’actualité en termes de sélection des ouvrages sur les étagères de nos bibliothèques. Les interventions des différents participants ont cependant mis en lumière le travail des Éditions de la nouvelle plume ou du Collège Mathieu pour contribuer positivement à la vitalité de la bibliosphère de la Saskatchewan. Reste le besoin criant d’une politique concertée au niveau provincial en termes d’achat, de diffusion et de valorisation des livres en français, non seulement pour répondre à la demande, mais aussi pour créer le besoin de lire en français. Richard A. Russo, professeur de géographie sociale à l'Université d'État Frostburg, au Maryland Photo : Gracieuseté Balises Richard Russo Partager Imprimer