Écoles fransaskoises 27 novembre 2014 Rencontre sur l’avenir de l’école fransaskoise de Lloydminster : Des discussions presqu’uniquement en anglais
27 novembre Éducation Conseils scolaires francophones: La démocratie scolaire en crise? La participation électorale a chuté et des conseils scolaires en milieu minoritaire gouvernent sans l’intérêt du...
Un goût de développement local PRINCE-ALBERT - Les 21 et 22 novembre 2014, à l’hôtel Travelodge de Prince Albert, ont eu lieu des présentations...
Entretien avec la Directrice de la Fédération des aînés fransaskois « La situation des aînés, c’est un scandale de notre société! » À l’occasion du 5 à 7 organisé par la Fédération des aînés fransaskois (FAF) à...
Le Rendez-vous fransaskois : cet événement qui était communautaire et familial... Il y a quelques jours, lors du Rendez-Vous fransaskois, il a été question du continuum en éducation. Cet...
Déficience au niveau de l’accueil et de l’intégration Immigration francophone : Le déficit s’accentue L’immigration continue d’être au centre des préoccupations des communautés de langue française au pays...
28 septembre 2017 Laurent Desrosiers 27898 2017, Histoire et patrimoine, Les timbrés Champlain sur un timbre canadien de 1 $ Nous avons tous vu l’image de Champlain dans des manuels scolaires, dans des revues historiques ou ailleurs. Mais savez-vous qu’un portrait authentique de Champlain n’existe pas? Son image n’a jamais existé. Quand nous voyons l’image de Champlain, c’est un portrait de Michel Particelli, par l’artiste Moncornet, réalisé en 1654. Particelli était un italien, courtisan surintendant des finances sous Louis XIII et Louis XIV. Cette fausse image a fait son apparition en 1854. En dépit de tous les faits, les historiens persistent à utiliser ce tableau pour représenter Samuel de Champlain. Dans le Vieux-Québec, sur la Terrasse Dufferin près du Château Frontenac, se trouve un magnifique monument de Champlain. Le projet de l’érection de ce monument au fondateur de la Ville de Québec date de 1850. Le projet est relancé en 1867 et 1879 mais il n’aboutit pas, faute de financement. En 1880, le président de la Société St-Jean-Baptiste de Québec, Jules Tessier, forme un comité sous la présidence du juge Alexandre Chauveau et enfin le projet se réalise. Paul-Romain Chevré gagne le concours lancé pour choisir un sculpteur et réalise le Champlain que nous reconnaissons aujourd’hui. Au début on l’appelle « le mousquetaire triste ». Ces critiques sont tôt oubliées. L’œuvre a fait la renommée du jeune sculpteur. Le monument mesure 16 mètres et la statue de Champlain mesure 4½ mètres. Les tableaux du piédestal montrent des scènes de la Ville de Québec. Le timbre du monument de Champlain est un classique de format horizontal. Le mot « Canada » est dans un bannière horizontale arquée, ce qui caractérise le groupe des timbres classiques. C’est un timbre monochrome bleu pâle de 1 $, une valeur considérable pour 1935. Une autre statue de Champlain se trouve près du pont interprovincial qui relit Ottawa à Hull, à l’arrière du Musée des beaux-arts du Canada. Annette et moi l’avons visité en juin dernier. C’est une statue de Champlain explorateur, géographe, et cartographe. Il tient à la main son astrolabe, l’instrument du cartographe. Sa pose n’est pas une pose d’un Champlain qui fait usage de l’astrolabe mais d’un Champlain qui montre l’instrument aux observateurs. De fait, l’astrolabe est à l’envers dans sa main. La statue est exactement à l’endroit ou Champlain a utilisé son astrolabe en 1615 quand il explorait la vallée de l’Outaouais. Elle a été sculptée par Hamilton MacCarthy à l’occasion de 300e anniversaire du 2e voyage de Champlain dans la vallée de la rivière des Outaouais. Partager Imprimer