Éditorial 22 octobre 2014 Le débat qui n’a pas eu lieu En prévision des élections de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) le 5 novembre prochain, la Société Radio-Canada Saskatchewan et l’Eau vive ont uni leurs efforts pour organiser un débat en direct des candidats à la présidence de l’ACF, l’organisme parapluie de la communauté. Mais...
22 octobre Littérature Daniel Poliquin et Georgette LeBlanc parmi les finalistes Prix littéraires du Gouverneur général: Une Acadienne et un Ontarien en nomination Le romancier franco-ontarien Daniel Poliquin se trouve parmi les finalistes de la catégorie traduction, tandis que la professeure acadienne...
CCF - Conseil culturel fransaskois Changements au sein du conseil exécutif du Conseil culturel fransaskois (CCF)
Le député Ray Boughen annonce un appui financier au Cathedral Village Arts... Le quartier Cathedral à Regina: Un cœur culturel qui bat bien fort Le gouvernement du Canada a octroyé 18 200 dollars à la Cathedral Area Community Association en vue de la tenue du...
C’est tout le bagage culturel du patient qu’il faut voir. Services de santé en français en milieu minoritaire: il faut aller plus loin que la question de la langue Lorsqu’on parle de services de santé en français en milieu minoritaire, il faut innover. Il faut aller plus loin que la...
Il faut mieux comprendre les défis particuliers auxquels sont confrontés les... Des facteurs socioéconomiques et culturels influent sur la performance au chapitre de l'éducation et des compétences Selon un nouveau rapport du Conference Board du Canada sur l'éducation et les compétences dans les territoires produit dans le...
Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of... Un auteur de Regina remporte un prix prestigieux pour avoir redonné vie aux enjeux autochtones du 19e siècle Dans son dernier ouvrage intitulé Clearing the Plains; Disease, Politics of Starvation & the Loss of Aboriginal Life, James...
24 mai 2018 Fédération des aînés fransaskois 25836 2018, Aînés, L'Écho du bel âge Vieil’Art Aujourd’hui, au Canada, il y a davantage de personnes de 65 ans et plus que d’enfants de 14 ans. Au 1er juillet 2015, on comptait 16,1 % de personnes âgées et 16 % d’enfants. À cet âge, où on ne sait plus trop comment spécifier un homme ou une femme et tenir compte de toutes les variations possibles, semble-t-il, qu’on ne sait plus trop non plus comment appeler les personnes âgées. J’ai emprunté à une personne appelée Martine Perron, le mot « vieil’Art » car j’y trouvais une certaine inspiration sans aller au-delà de l’innovation de l’expression. J’ai souvent entendu la question : « À quel âge devient-on membre de la Fédération des aînés fransaskois ? » ou la variante « À quel âge devient-on un aîné ?» Selon Statistique Canada, c’est clair : « toute personne qui a atteint 65 ans entre dans cette catégorie (aîné) ». Autrefois, selon le démographe Jacques Légaré, on prenait sa retraite quand on était vieux, quand on n’était plus capable de travailler. Mais pour la plupart des organismes regroupant ou représentant les aînés, le seuil de recrutement semble démarrer à 50 ans. On voit de plus en plus « 50+ » dans le nom de certains organismes ou dans leurs stratégies pour convaincre ces personnes d’adhérer à leur organisation. Mais alors, quel mot ou expression utiliser ? Aînés ? Retraités ? Personnes âgées ? Les 50+ ? Les Français, qui n’échappent pas à ce questionnement sont plutôt volubiles quant aux termes à utiliser. Ainsi, pour la tranche d’âge des quinquagénaires (largement encore au travail), c’est le mot « senior » qui l’emporte. Vous allez me dire que les Français sont champions dans l’utilisation de mots anglais et que « senior » ne fait pas exception. Et bien, la nouvelle est que « senior » vient du latin « Senior » qui veut dire « vieux, âgé, ancien, déclinant ». Évidemment, « senior » s’est aussi retrouvé dans la langue anglaise mais le latin l’a précédé. Les Français dans la soixantaine vont davantage utiliser « seniors » et « retraités » tandis que les septuagénaires vont d’abord choisir « retraités » mais auront aussi un attrait pour « personnes âgées ». Et pour les octogénaires, c’est l’expression « personnes âgées » qui l’emporte loin devant les autres. Les jeunes Français vont surtout utiliser « personnes âgées » alors qu’en milieu rural on utilisera davantage « retraités ». On retrouve davantage d’exemples sur le site « agevillage.com ». Et nous dans tout cela ? Est-ce qu’on devrait réfléchir à modifier le nom de la Fédération des aînés fransaskois pour lui donner un nom reflétant davantage la nouvelle réalité des gens de 50 ans et plus ? Est-ce que le mot « aîné » est toujours représentatif de la clientèle des aînés fransaskois, ou des jeunes aînés, ou des retraités ! En fin de compte, aujourd’hui, c’est à chacun de se définir dans la catégorie qu’il veut bien. Il y a des gens qui arrêtent de travailler tôt et d’autres qui n’arrêtent à peu près pas selon les circonstances. Et si on gardait le nom actuel en le disant inclusif ! À réfléchir ! Partager Imprimer