23 juillet Agriculture et environnement Mise en ligne des nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau pour les haricots et tableaux révisés pour le soja, le canola et les pois De nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau ont été publiés pour les petits haricots rouges et les haricots otebo....
New Dance Horizons : des jardins et de la danse L’organisation artistique à but non-lucratif New Dance Horizons (NDH), dont la mission est de présenter de nouvelles visions...
Entrevue avec Sarah Marchildon, la directrice fransaksoise du BBID Le petit Broadway de Saskatoon n’a (presque) rien à envier au grand! Quand on dit Broadway, on pense New-York, comédie musicale, élégance citadine. Eh bien moi, je vais vous parler...
bien plus qu’un gala! « Nouvelle scène 2014 » En plus d’être un tremplin pour nos jeunes chanteurs et compositeurs-interprètes vers le Chant’Ouest interprovincial, le...
La Fête fransaskoise 2014 attire 300 personnes Coïncidant avec son 40e anniversaire cette année, le Conseil culturel fransaskois (CCF) a repris les rênes de la Fête...
3 septembre 2015 Sébastien Németh (EV) 37161 2015, Éducation, Écoles fransaskoises, Écoles d'immersion Système anglo, franco ou immersion? Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages. Gildas Hélye et sa famille Photo: Gildas Hélye (2015) Des francophones dans le système anglophone A bientôt 3 ans, le jeune Paol est déjà bilingue. Ses parents Gildas Hélye et Angéline sont Français et installés en Saskatchewan depuis quelques années. Mais malgré leurs origines, ils ont choisi d’inscrire leur fils à la garderie anglophone Open Door, à Regina. « Au début nous avions cherché une structure francophone, mais il n’y avait plus de place. Nous avons donc dû le mettre dans le système anglophone et nous n’y avons vu que du positif. Nous sommes issus d’un milieu majoritaire. Donc c’était une manière pour nous et notre fils de s’intégrer au sein des anglophones et de la culture majoritaire en Saskatchewan », explique Gildas Hélye. Pour lui, Paol n’a aucune raison de perdre sa langue maternelle. Il reste immergé dans le français. « Nous travaillons dans un milieu francophone, la moitié de nos amis sont francophones, à la maison nous parlons français, donc nous ne voyions pas le problème de voir notre fils rattaché au système majoritaire. Mais je comprends les couples mixtes qui parlent anglais à la maison et dont le parent francophone veut que son enfant étudie en français », indique Gildas Hélye. En tous les cas, malgré les coupures budgétaires et les baisses de services au sein des écoles fransaskoises, ce choix ne constitue en aucun cas une défiance vis-à-vis du système scolaire francophone. « Notre démarche n’est pas du tout une opposition, mais une volonté d’aller vers la culture majoritaire alors que notre quotidien est immergé dans le français. Néanmoins pour l’instant nous hésitons pour la suite, entre école anglophone ou d’immersion », conclut Gildas Hélye. Lana Siman Photo: Sébastien Németh (2015) Des anglophones dans le système fransaskois Toutefois le mouvement inverse existe. Des anglophones choisissent le système fransaskois pour leurs enfants. C’est le cas notamment de Lana Siman, résidente de Regina, dont les cahiers et livres ont toujours été écrits en français. « Au départ, j’étais non ayant droit. Mon cas a été examiné par une commission scolaire, j’ai été acceptée et j’ai fait mes études en français. J’ai décidé que mes enfants suivraient la même voie. C’est un choix très conscient », explique-t-elle. Ses deux garçons sont ainsi inscrits depuis leur plus jeune âge dans le système du CEF. Les voilà aujourd’hui en classes de 10e et 12e. Pour Lana Siman, le choix du français n’a rien à voir avec les opportunités de carrière qui pourraient découler du bilinguisme. C’est plutôt une volonté d’ouvrir ses enfants aux autres communautés. « Pour moi le monde est vaste, global, multiculturel. Étudier en français permet une meilleure compréhension de l’autre, une meilleure communication. Je n’ai pas choisi cette voie seulement pour faciliter un parcours professionnel, mais pour mieux comprendre les gens qui nous entourent. » Les filles de Karla Kloeble: Willow, Ivy et Autumn Photo: Karla Kloeble (2015) L'immersion de mère en filles Le témoignage de Karla Kloeble, mère de trois enfants à Saskatoon « J'ai fréquenté l'école d'immersion de la maternelle à la douzième année. Mon frère et ma soeur aussi. Mes parents disaient que c'était pour nous donner plus de choix dans la vie, pour un emploi, pour voyager. Ils avaient raison, parler français m'a donné beaucoup d'opportunités. Quand j'étais en 11e année, j'ai pu bénéficier d'une bourse pour aller étudier le français à l'Université Laval au Québec. Ça m'a donné six crédits universitaires et j'ai eu la chance de vivre au Québec plus d'un mois. J'avais 18 ans et c'était formidable. Plus tard, en 2006, quand j'habitais à Ottawa, j'ai constaté que la connaissance du français était un atout important pour trouver du travail. C'est ce qui m'a permis de décrocher un poste à l'Institut de cardiologie. Aujourd'hui, je suis une artiste indépendante. J'utilise les deux langues pour diriger des ateliers ou lorsque je présente des spectacles. Il était naturel que j'envoie mes filles en immersion. Je veux qu'elles aient les mêmes opportunités que moi, qu'elles profitent de toutes les occasions pour enrichir leur vie. Nothing less in life for my kids than what I received. » Balises Rentrée scolaire 2015 Partager Imprimer