Guerre et enjeux militaires 23 juillet 2014 La Revue historique d’automne 2014 portera sur l'implication des Franco-Canadiens de la Saskatchewan dans la première guerre mondiale
23 juillet Politique Le Commissaire aux langues officielles croit que les coupures répétées au... Coupures à la SRC: Le CLO pourrait poursuivre le fédéral Après la lettre du 15 juillet d’anciens gouvernants de la SRC/CBC prenant la défense du diffuseur public, le commissaire aux...
Mise en ligne des nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau pour les haricots et tableaux révisés pour le soja, le canola et les pois De nouveaux tableaux de conversion de la teneur en eau ont été publiés pour les petits haricots rouges et les haricots otebo....
Craven Jamboree: rendez-vous de l'année ou beuverie organisée? Pour certains, c’est LE rendez-vous de l’année, pour d’autres ce n’est qu’une gigantesque beuverie...
New Dance Horizons : des jardins et de la danse L’organisation artistique à but non-lucratif New Dance Horizons (NDH), dont la mission est de présenter de nouvelles visions...
Entrevue avec Sarah Marchildon, la directrice fransaksoise du BBID Le petit Broadway de Saskatoon n’a (presque) rien à envier au grand! Quand on dit Broadway, on pense New-York, comédie musicale, élégance citadine. Eh bien moi, je vais vous parler...
24 mai 2018 Fédération des aînés fransaskois 25810 2018, Aînés, L'Écho du bel âge Vieil’Art Aujourd’hui, au Canada, il y a davantage de personnes de 65 ans et plus que d’enfants de 14 ans. Au 1er juillet 2015, on comptait 16,1 % de personnes âgées et 16 % d’enfants. À cet âge, où on ne sait plus trop comment spécifier un homme ou une femme et tenir compte de toutes les variations possibles, semble-t-il, qu’on ne sait plus trop non plus comment appeler les personnes âgées. J’ai emprunté à une personne appelée Martine Perron, le mot « vieil’Art » car j’y trouvais une certaine inspiration sans aller au-delà de l’innovation de l’expression. J’ai souvent entendu la question : « À quel âge devient-on membre de la Fédération des aînés fransaskois ? » ou la variante « À quel âge devient-on un aîné ?» Selon Statistique Canada, c’est clair : « toute personne qui a atteint 65 ans entre dans cette catégorie (aîné) ». Autrefois, selon le démographe Jacques Légaré, on prenait sa retraite quand on était vieux, quand on n’était plus capable de travailler. Mais pour la plupart des organismes regroupant ou représentant les aînés, le seuil de recrutement semble démarrer à 50 ans. On voit de plus en plus « 50+ » dans le nom de certains organismes ou dans leurs stratégies pour convaincre ces personnes d’adhérer à leur organisation. Mais alors, quel mot ou expression utiliser ? Aînés ? Retraités ? Personnes âgées ? Les 50+ ? Les Français, qui n’échappent pas à ce questionnement sont plutôt volubiles quant aux termes à utiliser. Ainsi, pour la tranche d’âge des quinquagénaires (largement encore au travail), c’est le mot « senior » qui l’emporte. Vous allez me dire que les Français sont champions dans l’utilisation de mots anglais et que « senior » ne fait pas exception. Et bien, la nouvelle est que « senior » vient du latin « Senior » qui veut dire « vieux, âgé, ancien, déclinant ». Évidemment, « senior » s’est aussi retrouvé dans la langue anglaise mais le latin l’a précédé. Les Français dans la soixantaine vont davantage utiliser « seniors » et « retraités » tandis que les septuagénaires vont d’abord choisir « retraités » mais auront aussi un attrait pour « personnes âgées ». Et pour les octogénaires, c’est l’expression « personnes âgées » qui l’emporte loin devant les autres. Les jeunes Français vont surtout utiliser « personnes âgées » alors qu’en milieu rural on utilisera davantage « retraités ». On retrouve davantage d’exemples sur le site « agevillage.com ». Et nous dans tout cela ? Est-ce qu’on devrait réfléchir à modifier le nom de la Fédération des aînés fransaskois pour lui donner un nom reflétant davantage la nouvelle réalité des gens de 50 ans et plus ? Est-ce que le mot « aîné » est toujours représentatif de la clientèle des aînés fransaskois, ou des jeunes aînés, ou des retraités ! En fin de compte, aujourd’hui, c’est à chacun de se définir dans la catégorie qu’il veut bien. Il y a des gens qui arrêtent de travailler tôt et d’autres qui n’arrêtent à peu près pas selon les circonstances. Et si on gardait le nom actuel en le disant inclusif ! À réfléchir ! Partager Imprimer