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Actualité de l'Eau vive

Écoles fransaskoises

Bourses d'études de la Fondation fransaskoise: Réflexions des lauréats

Des finissants de 12e année reçoivent un appui du Fonds Bourses d'études Louis et Gabrielle Lepage

Le Fonds Bourses d’études Louis et Gabrielle Lepage a pour but de fournir une bourse d’études à chaque finissant de la 12e année des écoles francophones du sud de la Saskatchewan. La Fondation fransaskoise verse annuellement jusqu’à 100% des montants des revenus nets générés par le capital du fonds «...

Lettre des parents mobilisés

Position des parents mobilisés à la lumière des enjeux récents concernant la gestion des écoles fransaskoises:...
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Le Fil fransaskois

Michel Marchildon 5519

Guy La fleur de lys

Guy Lafleur

Guy Lafleur

Crédit : Radio-Canada
Montréal, 22 avril 2022 – J’allume la radio comme tous les matins en me levant. L’interviewé a la voix rauque d’émotion. L’Homme au téléphone, c’est Serge Savard. Guy Lafleur est mort.
Guy Lafleur est mort et avec lui un symbole de l’époque glorieuse du Canadien de Montréal. Une nation, ou plutôt trois, pleurent la mort du démon blond, celui qui patinait sans casque, sa crinière blonde au vent, le numéro dix au dos; un athlète agile, compétitif, qui n’acceptait pas de perdre, un Québécois bleu, un héros des Francos éparpillés à travers le Canada, un conquérant.

Nous sommes nombreux, je devine, à nous être arrêtés ce matin quand la nouvelle est tombée, à nous être plongé soudainement dans nos souvenirs de lui, sur la glace, flamboyant, déterminé, « un beau joueur » comme disait mon père, talentueux et respectueux.

Combien sommes-nous en ce moment à ressasser comme moi nos souvenirs de soirées passées avec notre père au salon à la maison le samedi soir devant la télé, une bière à la main, fiers d’être francophones, de faire partie de cette sainte flanelle, de cette famille de Canadiens, cette famille DU Canadien, tous debout ensemble à baigner dans la gloire de cet homme, de cet héro de la trempe d’autres gladiateurs du Canadien: , le combattif Maurice « Rocket » Richard, (l’idole de mon père), et le gentleman, Jean Béliveau.

Comme tous les grands, les montées de Lafleur semblaient sans effort. Il rendait ça facile de récupérer la rondelle de l’adversaire, de déjouer les défenseurs et de placer d’un slapshot précis la rondelle dans le filet.

Léon Marchildon

Léon Marchildon

Léon a reçu un chandail des Canadiens pour souligner ses 90 ans.
Crédit : Michel Marchildon
Et son sourire, moqueur, honnête, rayonnant, heureux dans la victoire des siens.

C’était la belle époque, avec son collier de perles de coupes Stanley, les années de gloire des joueurs de CHE NOUS.

Et après tout ça, il me revient l’image de mon père, à 90 ans, le jour ou on lui a présenté un chandail du Canadien. Lui aussi patinait avec la crinière au vent lorsqu’il jouait à la patinoire de Zénon Parc, ou avec nous sur l’étang à la ferme.

Le hockey n’est pas un one-man show; c’est un travail d’équipe. Si vous ne travaillez pas en équipe – même si un ou deux gars ne travaillent pas – vous ne gagnerez pas. C’est comme ça.

– Guy Lafleur

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