Courrier du lecteur 22 avril 2014 Les compressions à la Société Radio-Canada et la relève journalistique Les compressions budgétaires de la SRC ne doivent pas se faire sur le dos des francophones hors-Québec; ils méritent une radio et une télévision de qualité à travers le pays afin de refléter leur réalité. Par Gilles LeVasseur.
21 avril Communication Accueil enthousiaste à la Table des élus Le nouveau Portail fransaskois de l’Eau vive À l’occasion de la Table des élus du réseau associatif fransaskois, tenue le samedi 12 avril 2014, la...
Le Ministre Rob Norris visite Collège Mathieu Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Saskatchewan, Rob Norris, a visité le Collège Mathieu à...
L'objectif de 50 000$ largement dépassé Le plaisir fructueux du Francothon 2014 L’objectif cette année était d’amasser 50 000 dollars. Il a été largement dépassé avec...
Un saut dans le temps avec le Théâtre Oskana Mise en lecture du Bourgeois gentilhomme à Regina Mise en scène par Guy Michaud, la lecture publique a permis de jeter un regard nouveau sur cette comédie-ballet jouée pour...
La société d'état abolira 48 postes en région Coupures budgétaires à CBC / Radio-Canada La Société d'état a annoncé des compressions à hauteur de 130 millions de dollars, soit 657 postes...
3 septembre 2015 Sébastien Németh (EV) 38322 2015, Éducation, Écoles fransaskoises, Écoles d'immersion Système anglo, franco ou immersion? Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages. Gildas Hélye et sa famille Photo: Gildas Hélye (2015) Des francophones dans le système anglophone A bientôt 3 ans, le jeune Paol est déjà bilingue. Ses parents Gildas Hélye et Angéline sont Français et installés en Saskatchewan depuis quelques années. Mais malgré leurs origines, ils ont choisi d’inscrire leur fils à la garderie anglophone Open Door, à Regina. « Au début nous avions cherché une structure francophone, mais il n’y avait plus de place. Nous avons donc dû le mettre dans le système anglophone et nous n’y avons vu que du positif. Nous sommes issus d’un milieu majoritaire. Donc c’était une manière pour nous et notre fils de s’intégrer au sein des anglophones et de la culture majoritaire en Saskatchewan », explique Gildas Hélye. Pour lui, Paol n’a aucune raison de perdre sa langue maternelle. Il reste immergé dans le français. « Nous travaillons dans un milieu francophone, la moitié de nos amis sont francophones, à la maison nous parlons français, donc nous ne voyions pas le problème de voir notre fils rattaché au système majoritaire. Mais je comprends les couples mixtes qui parlent anglais à la maison et dont le parent francophone veut que son enfant étudie en français », indique Gildas Hélye. En tous les cas, malgré les coupures budgétaires et les baisses de services au sein des écoles fransaskoises, ce choix ne constitue en aucun cas une défiance vis-à-vis du système scolaire francophone. « Notre démarche n’est pas du tout une opposition, mais une volonté d’aller vers la culture majoritaire alors que notre quotidien est immergé dans le français. Néanmoins pour l’instant nous hésitons pour la suite, entre école anglophone ou d’immersion », conclut Gildas Hélye. Lana Siman Photo: Sébastien Németh (2015) Des anglophones dans le système fransaskois Toutefois le mouvement inverse existe. Des anglophones choisissent le système fransaskois pour leurs enfants. C’est le cas notamment de Lana Siman, résidente de Regina, dont les cahiers et livres ont toujours été écrits en français. « Au départ, j’étais non ayant droit. Mon cas a été examiné par une commission scolaire, j’ai été acceptée et j’ai fait mes études en français. J’ai décidé que mes enfants suivraient la même voie. C’est un choix très conscient », explique-t-elle. Ses deux garçons sont ainsi inscrits depuis leur plus jeune âge dans le système du CEF. Les voilà aujourd’hui en classes de 10e et 12e. Pour Lana Siman, le choix du français n’a rien à voir avec les opportunités de carrière qui pourraient découler du bilinguisme. C’est plutôt une volonté d’ouvrir ses enfants aux autres communautés. « Pour moi le monde est vaste, global, multiculturel. Étudier en français permet une meilleure compréhension de l’autre, une meilleure communication. Je n’ai pas choisi cette voie seulement pour faciliter un parcours professionnel, mais pour mieux comprendre les gens qui nous entourent. » Les filles de Karla Kloeble: Willow, Ivy et Autumn Photo: Karla Kloeble (2015) L'immersion de mère en filles Le témoignage de Karla Kloeble, mère de trois enfants à Saskatoon « J'ai fréquenté l'école d'immersion de la maternelle à la douzième année. Mon frère et ma soeur aussi. Mes parents disaient que c'était pour nous donner plus de choix dans la vie, pour un emploi, pour voyager. Ils avaient raison, parler français m'a donné beaucoup d'opportunités. Quand j'étais en 11e année, j'ai pu bénéficier d'une bourse pour aller étudier le français à l'Université Laval au Québec. Ça m'a donné six crédits universitaires et j'ai eu la chance de vivre au Québec plus d'un mois. J'avais 18 ans et c'était formidable. Plus tard, en 2006, quand j'habitais à Ottawa, j'ai constaté que la connaissance du français était un atout important pour trouver du travail. C'est ce qui m'a permis de décrocher un poste à l'Institut de cardiologie. Aujourd'hui, je suis une artiste indépendante. J'utilise les deux langues pour diriger des ateliers ou lorsque je présente des spectacles. Il était naturel que j'envoie mes filles en immersion. Je veux qu'elles aient les mêmes opportunités que moi, qu'elles profitent de toutes les occasions pour enrichir leur vie. Nothing less in life for my kids than what I received. » Balises Rentrée scolaire 2015 Partager Imprimer