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Le Fil fransaskois

Le CÉCS veut trouver des solutions à la pénurie de main-d'œuvre

En décembre dernier, le Conseil économique et coopératif en Saskatchewan (CÉCS) a lancé une étude afin de trouver des solutions à la pénurie de main-d’œuvre. L’objectif : sonder les employeurs, puis engager trois consultations avant la fin mars afin de mettre en place un plan d’action dès avril prochain.

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Les organismes francophones de la Saskatchewan souffrent d’un manque de main-d’œuvre.
Crédit : Laura Davidson / Unsplash

Le CÉCS veut sérieusement enrayer la pénurie de main-d'œuvre francophone et bilingue en Saskatchewan. Pour ce faire, l’organisme a lancé fin 2021 une étude en partenariat avec Brynaert Brennan, une firme de conseil basée à Ottawa. La finalité de cette initiative est d'identifier les dessous du manque de ressources humaines, mais surtout de trouver des solutions. 

La pénurie de main-d'œuvre préoccupe nombre de communautés au pays, et la pandémie de la COVID-19 n'a fait qu'aggraver la situation. En Fransaskoisie, le débat autour de cette problématique s'était invité en septembre 2021 lors de la 130e Assemblée des députés communautaires. Plusieurs organismes, dont la Société historique de la Saskatchewan (SHS), avaient alors souligné leurs besoins grandissants en la matière.

En 2020, les 12 associations régionales et 17 organismes provinciaux fransaskois employaient 515 personnes selon l'Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), sans compter les postes en petite enfance.  

Des solutions concrètes 

« Nous savons que la pénurie de main-d'œuvre est un problème à l'échelle nationale, mais il faut aller en profondeur à l'échelle de la province et des communautés locales pour connaître les détails et trouver des solutions », explique Kouamé N'Goandi, directeur général du CÉCS.

Dans le détail, l'étude lancée par le CÉCS consiste dans un premier temps en un sondage pour recueillir les données auprès des employeurs avant d'engager trois consultations d'ici mars 2022. 

« S'agit-il d'un problème de formation, de compétences ou bien d'encadrement ? », s'interroge le directeur du CÉCS, affirmant qu'il existe clairement un déphasage entre l'offre et la demande sur le marché de l'emploi.

L'objectif final de l'étude est de trouver des solutions de manière à satisfaire chercheurs d'emplois et recruteurs. Concrètement, un plan d'action sera mis en place par le CÉCS à l'issue de l'étude en avril prochain. « Si, par exemple, nous voyons qu'il y a besoin de former les chercheurs d'emplois, nous n'hésiterons pas à mettre en place des ententes avec des universités et collèges », illustre Kouamé N'Goandi. 

Selon le directeur du CÉCS, les pistes de solution seront prises en compte pour orienter l'action de l’organisme dans le futur. « Le CÉCS pourrait aller plus loin en adaptant sa planification stratégique et sa programmation pour attirer et retenir assez d'employés francophones et bilingues en Saskatchewan », ajoute le responsable. 

L’étape du diagnostic s'étendra jusqu'au mois d'avril, puis viendra l'étape de la conception et de la mise en œuvre du plan d'action qui pourra, elle, s’étaler jusqu'en 2023. 

L’étude entreprise par le CÉCS coûtera près de 25 000 dollars, un montant qui, selon Kouamé N’Goandi, ne reflète pas l'ampleur et l'intérêt du projet qui ambitionne de contribuer au développement du tissu économique fransaskois et bilingue de la Saskatchewan.

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