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8 février Coup d'oeil sur le monde De l’Iran à la Saskatchewan Deux jeunes Iraniens fraîchement arrivés en Saskatchewan nous parlent des troubles qui secouent leur pays.
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15 mai 2014 Josiane Barebereho – Collège Mathieu 35839 CÉF - Conseil des écoles fransaskoises, Collège Mathieu, Éducation, Formation, Petite enfance Éducatrice : Un métier à l’avenir prometteur Dossier petite enfance - Mai 2014 Entretien avec Madame Brigitte Chassé, Agente à la petite enfance auprès du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui nous a partagé son opinion sur l’éducation de la petite enfance. Quelle a été votre motivation à entreprendre les études dans le domaine de la petite enfance? « Même si ma formation initiale est l’éducation spécialisée, dans ma vie, j’ai toujours eu une passion envers les enfants. J’ai toujours été entourée de jeunes enfants depuis mon très jeune âge et j’ai voulu m’orienter dans un domaine où je pouvais leur apporter un petit quelque chose. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai la chance de vivre ma passion au quotidien en travaillant en petite enfance depuis maintenant plus de quinze ans ». Quelle est votre opinion sur la carrière professionnelle en petite enfance? « Je pense que son importance n’est pas encore reconnue à grande échelle par la société en général. Je vois quand même une évolution depuis les dix dernières années. Par contre, il y a un changement de pensées qui doit survenir afin d’assurer une certaine pérennité. Malgré que la plupart des gens choisissent le domaine de la petite enfance par passion, plusieurs y restent seulement quelques années, car les conditions de travail peuvent parfois être difficiles ». Quelle est votre perception quant à l’utilité du programme d’éducation à la petite enfance offert par le Collège Mathieu? « Je pense sincèrement que ce programme est très utile et essentiel pour les francophones qui ont un intérêt / une passion pour les enfants et qui désirent poursuivre leurs études en français. Lorsque je suis arrivée en Saskatchewan, la formation en petite enfance n’existait pas en français, et la seule autre option était d’aller chercher une formation à travers SIAST en anglais. Ayant eu plusieurs collègues qui devaient suivre ces cours, j’ai pu observer une difficulté supplémentaire pour quelqu’un d’unilingue francophone. C’est fondamental d’offrir ce cours. Il y a eu une croissance énorme du personnel éducateur qui travaille directement avec les jeunes enfants fransaskois. Il n’y a pas de doute qu’on a besoin d’offrir aux gens l’opportunité d’entreprendre ou de continuer leur développement professionnel en petite enfance afin d’assurer un standard de qualité dans nos services ». Quel message donneriez-vous aux personnes qui voudraient suivre le même parcours académique que vous? « Je pense que l’avenir dans l’éducation à la petite enfance est prometteur. On veut assurer de donner aux enfants les meilleures opportunités possible afin qu’ils puissent grandir dans ce monde. On veut leur donner des occasions de développer des bases solides, qui resteront tout au long de leur vie. Ce qui se passe dans le cerveau d’un enfant avant six ans dans tous les domaines est surprenant. L’éducateur qui reçoit une formation initiale en éducation à la petite enfance est conscient de l’évolution et du cheminement de l’enfant, et peut enrichir les multiples opportunités de développement chez ce dernier. Je souhaite que nos enfants puissent s’épanouir et qu’eux-mêmes, un jour, choisissent la carrière en petite enfance, un domaine très valorisant pour les passionnés! » Partager Imprimer