Les couloirs du Parlement, déserts depuis la relâche estivale, reprennent vie cette semaine. Ainsi s’ouvre un nouveau chapitre de ce que j’ose appeler, peut-être un peu pompeusement, le nouveau Canada des francophones. 

Trois organismes ont réclamé mi-septembre la modernisation des ententes nationales en éducation qui lient le fédéral et les provinces. Ils demandent la création d’un protocole additionnel tripartite pour la gestion des fonds fédéraux destinés à l’enseignement en français, langue maternelle. 

L'autre soir, alors que je repensais à ma merveilleuse journée après avoir reçu la distinction de l’Ordre des francophones de l’Amérique du gouvernement du Québec, je me suis demandé “Mais comment ai-je bien pu me rendre ici?” 

Roger Ouellette de l’Acadie, la Franco-Ontarienne Nicole Fortier, Marie-France Kenny représentant l’Ouest canadien et l’Association canadienne-française de l’Alberta se sont vus ainsi récompensés par Luc Fortin, ministre québécois de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française.

Après avoir cogné à la porte de Québec, une coalition de médias écrits se tourne vers Ottawa pour réclamer une aide financière afin d'éviter de sombrer, une "tempête parfaite" se profilant à l'horizon.